Chapitre 2 | Liz

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Brooklyn, Etats-Unis, Amérique.

Liz Smith

Je regardais par la fenêtre du bus, pour faire passer les longues minutes en présence de Maze. Je regardais les gouttes d'eau faire la course sur la vitre. Car oui l'orage est présent et je n'ai ni parapluie, ni capuche. Vraiment la journée pourrie quoi, franchement je me tape un karma que j'ai même pas demandé et il y a de l'orage alors que toute la journée il faisait beau.

Le bus commençait à se vider, les personnes sortaient par cinq à chaque arrêt de bus. Puis vient le moment où il ne restait plus que moi et Maze. Je me tourna et m'adressa au bouffon.

– Tu me suis ou ça se passe comment ?

Il se mit à rire d'un rire très moqueur.

– Y'a pas que toi qui habite dans un bled pourris Lizzie.

Je souffla d'exaspération, ce mec me gonflait plus que tout, mais bon passons.

Puis vient le moment de mon arrêt de bus, je souffla de soulagement, trop tôt apparemment, car je vu que Maze se levait aussi, j'écarquilla les yeux, c'est pas possible il me suis. Alors je suis sortie du bus aussi rapidement que je pouvais, je marchais rapidement, car même s' il ne pleuvait plus, je ne devais pas arriver en retard à cause d'Alvaro. Je tournai à droite et Maze fit de même, je me mis à courir en voyant l'heure qui affichait, 18h45, je devais rentrer à 19h pile, pas plus, pas moin. Alors je courais rapidement, et je vis Maze faire de même et prendre le même chemin que moi. Je souffla d'agacement et me concentra sur mon objectif.

Une fois essoufflé certes mais arrivé, je vis Maze à l'entrée de la maison juste en face de la mienne. Je fronça les sourcils, alors c'est lui le voisin d'en face riche qui nous invite à manger samedi. Oh mierda, samedi c'est demain, sauvez moi, je vous en supplie. Il me sourit avec un sourire agaçant et arrogant.

Je lui fis un doigt d'honneur et regarda l'heure, il était 18h59. Je rentre rapidement dans la petite maison familiale.

Une fois rentré, je perdis mon sourire et ne fis aucun bruit dérangeant, j'enlevai rapidement mes chaussures et monta à l'étage à pas de loup, car il se pourrait que l'autre mexicain dorme dans le canapé.

Une fois dans ma chambre, je soupire de soulagement, trop tôt apparemment car ma lumière s'alluma et je vis Ivy assise sur mon lit en pleurs et terrifiée. Je m'approchai d'elle doucement pour ne pas la brusquer.

– Que se passe t'il mon ange ? Demandais-je gentiment en la prenant dans mes bras.

Elle renifla et essuya ses larmes en me serrant fortement.

– J'ai eu peur d'une ombre et papa m'a rejeté car il regardait un match de foot. Il m'a dit d'aller chouiner loin de lui.

Je soupire toujours de la faute de ce foutu mexicain. Il ne veut pas d'elle quand elle pleure mais quand il va savoir que c'est moi qu'elle est venu voir, il va me gifler et la prendre dans ses bras, comme d'habitude. Je la consola en la portant et je lui racontai une histoire fantastique.

Elle commença à s'endormir dans mes bras, probablement fatiguée par ses pleurs. Puis Alvaro entra dans la chambre sans toquer, m'insulta une fois de plus de pute avant de me gifler et de m'arracher Ivy des bras se qui la réveilla. Elle pleura encore, mais Alvaro la réconforta comme le sale hypocrite qu'il était. Il sortit en claquant la porte violemment, ce qui fit trembler les murs de la maison.

Une fois Alvaro parti, je me dirigea vers ma salle de bain pour mettre de l'eau froide sur la trace de sa main sur ma joue.

Je sortis de la salle de bain pour aller à la fenêtre et aller sur mon balcon. Prendre un paquet de cigarette planqué par simple raison que je n'ai pas le droit de fumer car sinon ma mère me tue, car pour elle je dois être en pleine forme et n'avoir aucun problème de santé afin d'être parfaite comme elle.

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