Chapitre 5 | Liz

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Brooklyn, Etats-Unis, Amérique

20h45

Liz Smith

J'étais tranquillement dans ma chambre, quand ma mère déboula rapidement sans prévenir dans ma chambre, ce qui eut l'effet de me faire sursauter. Je me tourna vers ma mère et lui lança un regard noir qu'elle n'apprécia pas vraiment. Mais je m'en foutait royalement.

Maria ma mère, miss parfaite. Elle travaille au côté du maire de cette ville. Tout le monde la connaît, car elle est souvent chargée de parler à la place du maire quand il n'est pas présent, donc elle est souvent au centre de l'attention, souvent en appel, souvent absente et bien sûr aimée de tous et toutes. Ma mère et surfaite, elle fait tout pour que notre famille passe pour la famille parfaite, ce que je déteste. Elle n'aime pas quand je ne l'écoute pas, par peur de faire tomber la belle couverture qu'elle s'est faite. Elle aime quand tout est propre, travaillé et surtout à son avantage.

Sa venue dans ma chambre n'est par hasard, elle est venue vérifier ma tenue, pour le dîner de ce soir. Comme d'habitude, je n'ai fait aucun effort. Je porte un jean bleu, et un pull de couleur rose.

– J'espère que c'est une plaisanterie. Liz tu te fout de moi ? Bien sûr que tu te fout de ma gueule, change toi de suite, tu as dix foutu minutes, avant que je le fasse.

Mes lèvres s'étirèrent en un sourire moqueur, ma mère le vue, elle souffla comprenant que même si elle m'avait menacé je n'exécuterai pas son ordre.

Alors elle fonça dans mon dressing et chercha une tenue potable. Elle y trouva ma robe de soirée, que papa m'avait offert. C'était une robe au décolleté plongeant qui m'arrive à mi-cuisse, d'un noir magnifique. La matière était du satin dans mon souvenir, et elle avait de fines bretelles en strass. Maria sourit en la voyant, elle la posa sur mon lit, puis elle retourna dans ma penderie pour chercher des talons. Après quelque minutes elle revint avec une paire d'escarpin en cuire noir avec une attache ornée de perle blanche de la marque Vivienne Westwood. Ma mère posa la paire d'escarpins sur mon lit et elle s'aventura vers ma coiffeuse, ou elle trouva des accessoires comme un collier en perles blanches et des boucles d'oreilles de la même marque que les talons. Puis elle me sortit mon maquillage.

En regardant la tenue qu'elle m'avait faite, je souffla, elle abusait humblement. Cette tenue n'est pas faite pour un repas, de plus pour un repas chez les Cielo. Maze n'a aucunement besoin de me voir comme cela. Cette tenue ne me plaisait pas. Ma mère le remarqua, avant que j'ouvre ma bouche, elle le fit et m'ordonna.

– Tu vas pas commencer, tu mets cette tenue, un point c'est tout. Ce dîner est crucial pour notre réputation. Tu sais à quel point les Cielo sont haut placé dans la société. Alors magne ton cul, tu laissera tes cheveux détachés et tu feras un maquillage sobre, et n'oublie pas, le sourire.

Elle finit sa phrase en mimant avec ses doigts un sourire puis elle sortit. Je me leva donc et pris la tenue. Je l'enfile rapidement, tout comme les accessoires. Une fois cela fait, je maquille donc les hématomes de mon corps, mon immense cicatrice cherchant à la couvrir le plus possible pour ne plus la voir, cela eu pour l'effet de fonctionner à merveille. Puis je maquille mon visage, mes yeux d'un trait de liner avec un peu de fard à paupière marron, puis je couvre mes lèvres d'un rouge très mate et foncé. Une fois prête, je mis les escarpins, il était assez haut, mais je sais marcher avec. Je pris une fine veste noir et je descendis les escaliers.

Mes talons claquaient sur le bois du parquet, ce qui eut l'effet de faire tourner toutes les têtes présentent en bas vers moi. Ma mère me lança un sourire rempli de fierté, Ivy ouvrit la bouche, surprise sûrement, et Alvaro me reluqua avec ce sourire pervers scotché sur ses lèvres. Je mimais le dégoût en voyant son sourire. Je ne me fis pas attendre et je pris le bouquet de fleurs destiné à la riche famille qui nous accueille ce soir. Le reste de la famille me suit. Ivy se plaça à mes côtés pour prendre ma main et avancer en même temps que moi.

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