2. La rentrée

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10h20. Je me réveille paniquer. Aujourd'hui c'est mon premier jour à la fac et la journée commence vraiment mal. Je ne sais ni comment m'habiller, ni comment je vais devoir me comporter, ni qui je vais rencontrer et par dessus tout je réfléchis à tout ça sous un jet d'eau froide. Merci Luke !
Je sors de la douche frigorifiée et enfile mon peignoir. Je prépare mon petit déjeuner dans le silence le plus complet et dans le bazar le plus total. Seul le bruit de la ville résonne dans l'appartement. Je regarde l'heure il est déjà 10h40. Putain je suis à la bourre.

Je décide d'enfiler une petite robe, des chaussettes haute, des bottines à talon haut et un large blouson. Je bois en vitesse le liquide dans ma tasse et tartine de confiture une des tranches de pain et de beurre l'autre. Je les assemble, les glisse entre mes dents, prend mon sac et sort. Je mange mon sandwich dans en conduisant et en poussant des coups de klaxon. Je vais être en retard. Qu'est-ce que je raconte ? Je le suis déjà ! Mon premier cours c'est l'économie et il à commencer il y a dix minutes. Mon premier jour, mon premier cours et je suis déjà en retard. La journée s'annonce mal.

J'arrive sur le campus une vingtaine de minutes plus tard. Je cavale sur les pelouses de l'université, lorsque je croit enfin attendre la porte du bâtiment dans lequel se déroule mon cour d'économie, ma tête, ainsi que tout mon corp s'enfonce dans quelqu'un. Le choc brutale me fait tomber par terre. En dirait bien que rentré dans les gens est devenu ma nouvelle activité extra-scolaire.
- Ça va ? Me demande une voix masculine en aidant à me redresser.
- Oui oui, enfin je crois, dis je en me tenant la nuque.
Devant moi se dresse un immense garçon blond avec des lunettes.
- T'as l'air pressé, dit il en enlevant une brindille de mes cheveux.
- J'ai un cours d'économie qui à commencer il y a trente minutes déjà.
Je regarde ma montre et ajoute :
- Quarante à présent.
- Si tu veux parler du cour de Mr Liott, il est terminé. On peut pas dire que t'es ratée grand chose, il nous a parler du programme de cette année, des projets et des efforts que l'on devra fournir. Il vient de nous laisser sortir.
Je le regarde surprise et je finis par le remercier.
- Aufaîte, moi c'est Dany, dit il la main tendu.
- Christina, mais tu peux m'appeler Tina, dis je en lui serrant la main.
- C'est quoi ton prochain cours ?
Je sors de mon sac un carnet dans lequel mon emploie du temps est recopié. Je regarde attentivement tout les cours que j'ai aujourd'hui.
- J'ai un cour dans deux heures. Mon dernier à vrai dire.
- Cool, j'ai plus cours de la journée. On va manger un morceau ? Il y a un fast food pas très loin à la sortie du campus.
- Je sais pas trop.
- Aller, insiste t-il, en me tirant par le bras.
Je me laisse emporter et nous allons dans une pizzeria, pour déjeuner.
Je commande ce que je veux, idem pour lui et nous nous installons à une table. Un petit silence s'installe entre nous. Une dizaine de minute plus tard nos pizzas arrivent.
- Alors, tu viens d'où ? Me demande t-il.
J'avale le morceau que je suis entrain de mâcher et lui répond :
- J'habite à quinze minutes d'ici en voiture quand il n'y a pas d'embouteillage, près du centre ville quoi.
Il hoche la tête.
- Et toi ? Je demande en lui souriant pour rendre l'atmosphère plus agréable.
- Je suis sûr le campus, dans un dortoir.
- Oh tu dois habiter loin.
- Boston, me répond t-il. Mais le dortoir universitaire c'est plutôt cool. On peut aller y faire un tour si tu veux. Je te montrai ma chambre.
Je m'arrête, pizza en main, bouche ouverte et je plonge mes yeux dans les siens.
- Ne te fais pas de fausses idées, dit il en montrant ses dents blanche amusé par la situation. Je ne veux pas te mettre dans mon lit. Bien que sans mes lunettes, je fais craquer énormément de filles, dit il  prétentieusement pour rigoler. Elle ne m'attire pas.
Mes sourcils remontent et ma bouche se ferme.
- Ma belle, tu ferais mieux de manger plus vite, ça va refroidir.
- Tu es gay ? Je demande, déjà sûr de la réponse.
- À 50%. J'aime être dans les deux camps.
Bien que je ne sois ni homophobe, ni quoi que ce soit. La nouvelle me surpris un peu. Enfin la façon dont il me l'annonce me surprend. Enfin non ! Le fait que je vienne de le rencontrer, qui ne sache pas qui je suis et la facilité avec laquelle il me dit ça me surprend.

Mon ciel apres les cours : Kill me, heal me.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant