Chapitre 5

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Une semaine que James est aux urgences et unes semaine que je n'ai pas de nouvelles. Même Abbie n'a aucune nouvelle. Oui, j'avoue que je m'inquiète pour mon oncle. En parlant d'Abbie, elle et moi sommes plus proches. Je dirai...comme des amies. Je ne rentre pas dans sa vie privée et elle ne rentre pas dans la mienne. Tout est parfait entre nous.

Je viens de me réveiller et je regarde l'heure. Huit heure vingt-deux. Je me lève pars dans la salle de bain pour me brosser les cheveux. Je ne prends plus le temps de m'habiller pour prendre le petit déjeuner. Je sors de la salle de bain et pars dans la cuisine. Je vois Abbie, elle est en tenue de sport.

« Tu vas à la salle?

-Non, je vais faire un jogging.

-Je peux venir avec toi?

-Si tu veux. Mais dépêches toi.

-OK.

Je prend mon petit déjeuner le plus vite possible et pars dans la salle de bain. Je mets un crop-top gris qui va avec mon legging. Je m'attache les cheveux en une queue de cheval haute. Je redescend et mets mes baskets. Je me lève du tabouret et attend patiemment. Abbie arrive à peine cinq minutes plus tard. Elle rajouter un brassard pour mettre son téléphone. Elle me demande si on peut y aller. Je lui répond "oui". On sort de la maison et commençons à courir. Abbie a mit ses écouteur donc elle ne m'entends pratiquement pas. Je me mets donc à chantonner. On court une bonne heure puis on rentre à la maison. Une fois arrivé à celle-ci, je prends une douche. La douche terminée, je mets un t-shirt large et long, qui m'arrive jusqu'aux genoux, et un short gris. Je me brosse les cheveux, reforme mes boucles blondes et sors de la salle de bain. Je m'assois sur mon lit et regarde mon téléphone. Aucun appelle manqué. Toujours pas de nouvelles de mon oncle. On toque à la porte de ma chambre. Cette dernière s'ouvre après avoir donné mon accord. Abbie apparait dans l'encadrement de la porte. Elle a les yeux assez rouges, ce qui veut dire qu'elle a pleuré. Elle fait quelques pas en ma direction et atteint très rapidement le rebord de mon lit. Je me redresse et l'autorise à s'assoir. Elle hésite mais le fait. De longues minutes se passent avant qu'elle ne relève la tête. Elle me regarde dans les yeux et m'annonce:

« Les supérieurs de ton oncle mon appelé tout à l'heure... Ivy...

C'est là que je comprends. Il est mort. Mon oncle est mort. James est mort. Ma seule famille est morte. Je n'est plus personnes. Les larmes montent et malgré ma lutte pour qu'elles ne sortent pas, elles sortent. Je fond en larmes et je ne sais pas pourquoi mais je m'écroule dans les bras d'Abbie. J'ai l'impression que mon monde s'écroule. Que vais-je devenir? Sans lui, je ne serais rien! Sans lui je suis rien! Abbie passe sa main dans mes cheveux mouillés pour me les caresser. Son autre main, elle, vient m'envelopper la taille et me rapproche d'elle encore plus que je ne l'étais déjà. Ce geste ne me déplait pas, au contraire, il me rassure. J"'ai l'impression qu'elle sera toujours là pour moi pour moi. Mais c'est faux. Je vais devenir sa patronne. On ne pourra pas garder cette relation. Mais pourquoi elle pleure la mort de James? Elle tenait à lui? Elle était son plan cul? Quoi?! Mais qu'es-ce que tu penses Ivy?! Je redresse la tête et regarde Abbie dans les yeux.

« Pourquoi tu pleure sa mort? demandais-je.

-Parce qu'il comptait pour moi, me répond Abbie.

-Vraiment?

-Oui, ton oncle n'est pas aussi méchant qu'on le prêtant.

-Pourquoi? Il s'est passé quoi entre vous deux?

-Mon père travaillait déjà pour lui à la base. James me connaissait depuis que je suis né. Il m'apprenait à me battre depuis mes cinq ans. A chaque fois, je lui disais qu'un jour, c'est moi qui le protègerais. Et à chaque fois, il rigolait. Le jour de mes dix-huit ans, il m'a officiellement fait rentrer dans son armée. Et...tu es arrivé. James ne m'apportait moins d'importance depuis que tu étais arrivé et oui, ça me rendais jalouse. mon m'a engueulé plusieurs fois à ce sujet. Puis, papa est mort. il est mort en sauvant la vie de James. Sur le coup, je lui en voulais de m'avoir abandonné, j'en voulais à James et je t'en voulais car tu m'avais piqué une personne qui comptait beaucoup pour moi. Les années passent et je ne t'en veux plus. Ni à toi, ni à James et ni à mon père. Ensuite, James me demande de te protéger. Il a dit que nous sommes deux personnes qui compte beaucoup pour lui. Il voulait qu'on soit en sécurité. On déménage donc au Québec et plusieurs jours plus tard, je reçois une lettre différentes des autres qu'il m'avait envoyé. C'était celle ou il disait qu'on allait devoir lui rendre un service. Tuer son ennemi. Je ne savais pas comment te le dire...alors, je l'ai caché. Et maintenant, il est mort.

"Il est mort", ses mots résonnent dans ma tête. Je me remets a pleuré. Abbie se rend compte de ce qu'elle vient de dire et s'excuse. Je lui dis que ce n'est pas grave mais elle insiste. Je continue de pleurer dans ses bras une bonne heure puis m'endors.

Quand je me réveille, Abbie n'est plus là. Je me lève du lite et pars dans la salle de bain. Je m'examine et franchement, je suis horrible. J'ai les yeux tout rouges, des cernes plus grosses que mon avenir et mes cheveux ne ressemble à rien! Je prends une brosse et commence à brosser ces derniers. une fois que je suis présentable, je sors de la salle de bain et descends les escaliers. Je sens une bonne odeur venant de la cuisine. Je me dirige vers celle-ci. au moment où je compte y entrer, Abbie en sort avec un plat, qui a l'air brulant, dans les mains. Elle le pose sur la table puis se retourne vers moi.

« Bien dormis? me demande-t-elle.

-Oui, merci.

-De rien. J'ai préparé à manger.

-C'est quoi?

-Du hachis parmentier!

-Ca a l'air délicieux! »

Je me précipite à table. Je sers d'abords Abbie puis me sers moi. Je goûte et là! J'ai l'impression d'avoir un trésor dans la bouche. Je finis ma bouché et félicite Abbie.

« C'est trop bon!

-Merci. Je ne veux pas plomber l'ambiance mais...l'enterrement de ton oncle est dans trois jours.

-Ah...

-On part demain. Et on y reste quatre jours.

-On faire quoi pendant quatre jours? Sauf l'enterrement.

-Son fils veut te rencontrer. »

Je manque de m'étouffer en entendant ses paroles. Un FILS?!

« Je n'étais pas au courant.

-Mais depuis quand?! Il ne m'a même pas dit qu'il avait une femme! Alors un FILS!

-Je sais et n'avales pas trop vite ton hachis! Tu vas avoir mal au ventre après!

-Oh, c'est bon...

-Tu ferais mieux de faire tes valises après manger. On part a 5h. »

Toi et moi c'est impossible [ EN REECRITURE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant