Chapitre 8

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On vient de rentrer à la maison, je suis dans mon lit. Je ne sais pas ce que j'attends mais j'attends. Mon téléphone sonne, c'est un appel de Rayane.

-Début de l'appel-

Moi: Allo?

Rayane: Salut! Ton voyage c'est bien passé?

Moi: Ouais, merci.

Rayane: J'ai des nouvelle concernant papa.

Moi: Vas-y je t'écoute.

Rayane: Papa a été assassiné.

Moi: Par qui?

Rayane: Justement, on est entrain de faire des recherches.

Moi: OK. Dès que tu as du nouveau tu m'appelles.

Rayane: OK.

Moi: Et surtout, ne dis rien à personne. Même pas à ta mère ou Abbie.

Rayane: Oui chef!

Moi: Je plaisante pas.

Rayane: Je sais! Bon, je te laisse. J'ai une réunion.

Moi: Salut.

-Fin de l'appel-

Avec Rayane, on s'est distribué les tâches. Lui, il s'occupe de New-York et moi de Montréal. Les Etats-Unis et le Québec sont les plus grandes affaires de la mafia qui était à mon oncle.

Je sors du lit et descends les escaliers. J'arrive dans le salon et il n'y a personne.

« Abbie? appelais-je.

-Dans le bureau! me répond-t-elle. »

Je pars à son bureau et rentre dans la pièce. La porte du fond est ouverte, elle est forcément dedans. Je m'avance vers la porte et Abbie se trouve belle et bien dedans. J'entre. Dans chaque armoires, se trouvent des armes. Armes blanches tout comme armes à balles. Je suis assez surprise du nombre d'armes qu'elle a. Abbie se retourne.

« C'était pour notre mission mais maintenant, elles ne vont pas servirent, m'annonce-t-elle.

-Tu vas les mettre où?

-Je ne sais pas.

-Mais tu comptes pas les garder?

-Que quelques une pour te protéger mais c'est tout.

-OK. Et là, tu fais quoi?

-Je les nettoie.

-C'est pas trop chiant?

-Un peu mais ça va.

-Bah, je te laisse alors. »

Je sors de la pièce et repars dans ma chambre. Je reçois un message de Rayane.

Rayane: J'ai quelques infos concernant le meurtre de papa. Déjà, ce serait un homme. Les spécialiste disent qu'il ferait 1m70-80, à en croire les vidéos surveillance. Il est assez musclé et aussi, certains spécialistes disent qu'il aurait entre 25 et 30 ans. Voilà, c'est tout pour l'instant. Salut.

 Je me dirige vers mon bureau et m'y installe. Je prend des feuilles de papiers et écris toutes le informations que vient de me donner Rayane. Une fois que c'est terminé, j'ouvre mon placard et retire tous mes vêtements. Quand j'ai terminé, je prend mes feuilles, du scotch et j'accroche tout au fond du placard. Ensuite, je remets tous les vêtements et refermes le placard. Je descends les escaliers et enfile mes chaussures.

« Tu comptes aller où comme ça? me demande Abbie.

-Faire un tour, pour prendre l'air. Tu peux venir si tu veux.

-J'ai plein de papiers a faire donc tu ne sortiras pas aujourd'hui.

-S'il te plaît!

-Non. »

Elle repars à son bureau. Ce n'est pas un simple "non" qui me faire changer d'avis. J'ouvre tout doucement la porte et sors de la maison. Je referme derrière et commence à marcher dans les rues. Je passe devant un cafétéria et prends un café. Une fois que je l'ai, je repars en direction du parc. Juste devant l'entrée, un homme est assis sur un banc. Sur le coup, je n'y prête pas attention mais je remarque qu'il me suit du regard. Je rentre dans le parc et fais une bref promenade. Je décide de rentrer quelques minutes plus tard. Je suis actuellement sur le chemin du retour et je viens de remarquer que ça fait maintenant dix minutes que deux hommes me suivent. Ils se rapproche de plus en plus de moi.

« Et mademoiselle! m'appelle l'un des deux. »

Je l'ignore jusqu'à ce qu'il me prenne le bras.

« Lâchez moi!

-Oh du calme poupée, me répond le deuxième.

-Non! Lâchez m... »

L'un des deux gars me pousse dans une ruelle. Le deuxième, me plaque contre un mur. Il commence à balader ses mains sur mon corps. L'autre, lui, essaie de déboutonner mon jean. Oui, je sais me battre mais là, c'est compliqué. J'essaie d'hurler mais l'un des gars me met la sur la bouche. C'est là que je commence à pleurer. Un des gars déboutonne son jean mais il n'eu pas le temps de finir, qu'il se prend un coup de point. L'autre home me lâche et je m'écroule par terre en larmes. Les deux hommes se battent avec mon sauveur pendant plusieurs minutes, jusqu'à ce que je les vois par terre en sang. Je tourne la tête pour découvrir mon sauveur. Abbie. Elle s'approche de moi et me demande si je vais bien. Je ne réponds rien, traumatisé par ce que je viens de vivre. Elle m'aide à me relever et nous rentrons à la maison. Une fois arrivé à celle si, je me pose sur le canapé, je reste immobile. J'ai du sang sur moi, sang qui appartenait aux hommes qu'Abbie a tué. Il avait giclé, ce qui fait que j'en ai sur moi. Abbie vient s'accroupir devant moi.

« Tu veux prendre un bain? me demande-t-elle. »

Je fais un signe de tête en guise d'acquiescement. Elle se lève et monte à l'étage, je l'entends faire couler l'eau. Elle m'appelle quelques minutes plus tard et je monte. Je rentre dans la salle et m'avance vers Abbie.

« Je vais te laisser, je serais derrière la porte. D'accord? »

J'hoche la tête en guise de "oui". Elle sort de salle et referme la porte derrière elle. Je me déshabille et rentre dans la baignoire. Je tremble et repense à tout ce que m'ont fait ces hommes. Je me mets à pleurer, je pleure tellement que je suis incapable de bouger. Je suis quasiment inconsolable mais je l'appelle. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai comme l'impression qu'elle peut me consoler. J'appelle Abbie. Elle n'arrive pas tout de suite, je pense qu'elle a un temps de réflexion pour savoir si elle doit vraiment rentrer. Elle rentre finalement dans salle de bain et s'arrête quand elle remarque que je suis toujours dans le bain. Je ne me suis pas arrêter de pleurer pendant ce temps. Je la regarde le yeux pleins de larmes.

« Ils...ils ont voulu...me vi... »

Je ne finis même pas ma phrase, je me remets à pleurer. Abbie s'approche de moi et me serre dans ses bras. J'accroche mes mains à ses bras et pleure. Je ne suis pas gêné, je n'ai pas vraiment le temps pour ça. Je reste un long moment à pleurer dans mon bain et dans les bras d'Abbie.

Toi et moi c'est impossible [ EN REECRITURE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant