Toi et moi c'est impossible [ EN REECRITURE ]

Chapitre 9

Un moi c'est écoulé et rien ne c'est passé. Je vis toujours au Québec avec Abbie mais la maison a changé. Abbie a cédé par rapport au fait de la décorer à notre manière. La maison est maintenant beaucoup plus vivante. On n'a pas reparlé de l'épisode de la salle de bain et tant mieux. Maintenant que j'y pense, c'est gênant mais après, je n'étais pas dans un bon état mental. Ce soir, j'ai un dîner avec des fournisseurs puis réunion avec la sécurité de la mafia au Québec. Ca va être très long. Pour le dîner, je dois être accompagné mais je ne sais pas avec qui je vais y aller. Enfaite si, j'ai une petite idée mais je ne sais pas comment lui demander.

Il est midi et Abbie vient de m'appeler pour manger. Je descends les escaliers et m'installe à table. Abbie pose le plat sur la table, me sert, se sert et s'assoit à sa place. Alors que je pensais que le repas se passerais dans le silence, comme d'habitude, elle me demande:

« Tu sais avec qui tu vas allé au dîner?

-Oui, j'ai ma petite idée.

-Tu lui as demandé?

-Non

-Faudrait peut-être que tu te lances.

-Oui...tu...tu veux venir avec moi? »

Elle s'arrête d'un coup et me fixe avec un regard d'incompréhension.

« Quoi?

-Tu veux venir avec moi au dîner?

-Mais pourquoi?

-Tu dois me protéger, non?

-Oui...mais où est le rapport,

- Ce sera plus facile pour toi...si tu es à côté de moi.

-Hum...

-Je te redevrais ça, je te le promet!

-OK.

-Vraiment?

-Oui.

-Merci! »

Je me lève de ma chaise et saute partout. Abbie éclate de rire tellement je suis ridicule. Je m'approche d'Abbie et la sert dans mes bras. Elle est surprise mais elle se laisse faire. Je finis mon assiette et monte dans ma chambre. Je passe mon après-midi à traîner sur les réseaux. Quand je vois qu'il est dix-sept heure, je pars à mon armoire et prends ma robe. Elle est longue, noire, moulante et me met en valeur. Elle a aussi un joli décolleté plongeant. Je la met, me maquille et reforme mes jolies boucles blonde. Je sors de la salle de bain à dix-huit heure trente. Je mets mes escarpins noirs et descends les escaliers. Abbie m'attendait déjà. Elle porte une combinaison noire avec un léger décolleté, des escarpins noirs et un blazer noir. Elle a attaché ses cheveux noirs en une queue de cheval haute. Elle est légèrement maquillé. Elle est sublime, je la dévore du regard. Elle tourne la tête et me regarde de haut en bas, avec un sourire en coin.

« Bon, on y va? me demande-t-elle.

-Oui. »

Nous sortons de la maison et entrons dans la voiture, où nous attendait un chauffeur. Le trajet se passe en silence. Nous arrivons une vingtaine de minutes plus tard. Je descends de la voiture, tout comme Abbie, et commence à m'avancer. Abbie me stoppe en m'attrapant le bras. Je la questionne du regard et en guise de réponse, elle bouge son bras. Je comprends où elle veut en venir, et passe mon bras sous le sien. Nous nous avançons à l'entrer de ce merveilleux restaurant. Nous entrons et tous les regards son posé sur nous. Es-ce qu'on c'est trompé d'endroit?

« Mme Miller! Qu'elle plaisir de vous revoir! Je ne vous ai pas vu depuis plus de cinq ans! Vous avez grandi! s'exclame monsieur Davis.

-Mer...