How you remind me - Hawks x reader

Chapitre 10

 Aujourd'hui encore, impossible d'aller au travail. Je tourne un peu en rond dans l'appartement. J'ai envie de sortir mais le risque est trop grand. Je ne peux pas dire que Hawks est devenu un enfant au média. Il y aurait des répercussions trop grave, et il serait en danger. Je me retrouve contrainte de rester chez moi. L'oisillon ne semble pas perturbé par la situation. Il le vit relativement bien, regardant des vidéos d'Endeavor toute la journée. Je regarde par la fenêtre, soupirant longuement. J'en ai plus qu'assez. J'attrape ma veste et me prépare à sortir. Mais avant que je n'arrive à la porte, le blondinet s'interpose. Il ouvre grand ses bras pour empêcher l'accès à la porte d'entrée. Je pouffe et hausse un sourcil :

« - Tu fais quoi là ?

- Tu peux pas sortir. »

Je l'attrape et le dépose sur côté sans difficulté sur le côté. Il proteste puis insiste :

« - Tu peux pas partir !

- J'en ai pour cinq minutes.

- Tu vas me laisser tout seul... ? »

Je lui jette un œil et demande :

« - Tu veux venir ?

- Je peux pas.

- Si tu veux venir, viens. Mais ne m'empêche pas de sortir.

- C'est trop dangereux. »

Je soupire. Il a raison. Je regarde à regret la porte puis vais reposer ma veste. Je me laisse tomber mollement sur le lit, regardant du coin de l'oeil la fenêtre. Le blondinet arrive dans ma chambre, le pas hésitant. Il me demande si je vais bien, mais je n'ai pas la force de rester de bonne humeur :

« - Laisse moi seule. S'il te plaît. »

Il sort de la pièce. Je ferme les yeux, essayant de mettre de côté ma frustration.

***

Keigo est devenu subitement très collant. Il vient me voir pendant les pauses et est devenu terriblement tactile. Alors que je marche tranquillement dans les couloir, je sens deux mains se poser sur mes hanches. Je sursaute et manque de mettre un coup de coude dans la tête de Keigo. Il me sourit et hausse un sourcil :

« - Tu comptais me frapper ?

- Tu pourrais arrêter de faire ça ?

- Faire quoi ? »

Je retiens un soupir. Tout les regards sont sur nous. Je le tire un peu plus loin et murmure :

« - T'es sérieux ?! Ils vont tous se faire des idées !

- Se faire des idées ? »

Je fronce les sourcils. Certes, je les utilise comme prétexte. Parce que celle qui se fait des idée, ici, c'est moi. Il est tellement... collant ! J'avais réussi à m'éloigner de lui et voilà qu'il revient à la charge... Je le fusille du regard :

« - Y a des rumeurs qui commencent à courir comme quoi on est en couple.

- Et ?

- Tu vois pas où est le problème ? »

Il hausse les épaules avec un sourire moqueur. Mais quel imbécile... J'insiste :

« - Un jour, ça te posera problème d'être ''je-m'en-foutiste'' à ce point.

- Et bien, j'attends ce jour avec impatience ! »

Je reste bouche bée. Hana m'interpelle soudainement. J'en profite pour laisser cet oiseau de malheur. Je la rejoins précipitamment, puis me tourne vers Keigo et lui dit silencieusement :

« - Réfléchis à ce que je t'ai dis !

- J'y penserais toute la nuit~. »

Je grimace et l'ignore. Hana me demande :

« - Vous êtes en couple ? »

Je manque de trébucher et secoue vigoureusement la tête :

« - Non ! Bien sûr que non ! Pourquoi on serait ensemble ?

- Vous avez l'air de bien vous entendre. Et puis, c'était ton petit ami, non ?

- Quoi ?! Mais non ! Qui t'as dit ça ?

- Tu allais le voir à chaque pause. Tout le monde le savait. On pensait que vous vous étiez disputés et que vous n'étiez plus ensemble.

- Mais pas du tout ! »

J'essaie de dissiper le malentendu, assurant que nous sommes seulement amis. Hana sourit, ce qui me fait comprendre qu'elle ne me croit absolument pas. Mais elle me sauve tout de même, changeant de sujet :

« - Au fait, tu as vu ? Y a des agences qui proposent des stages pendant les vacances. Ça te dirait qu'on y aille ensemble ?

- Carrément ! Ce serait trop bien ! »

Elle me donne alors les formulaires d'inscription, qu'elle avait pris pour moi au cas où. On remplit nos fiches ensemble, pour être sûre de bien mettre les mêmes dates et agences. On se dirige ensuite vers la salle des professeurs, déposons notre candidature et retournons en cours.