La Tempête Infernale

Chapitre 2 : Le Tsunami

"- Ah. Là, on est vraiment mal." Fit remarquer très intelligemment Jérémy qui jaugeait du regard la hauteur de la vague et semblait se demander par quel moyens ils allaient s'en sortir et si on ne pouvait pas l'escalader.

Finalement, il se ravisa et hurla un inutile "Courez !" puisque ses deux amis étaient déjà partis et couraient déjà vers la dune qui marquait la délimitation entre la plage et l'allée qui menait au parking. Jérémy donc, avait beaucoup de retard sur ses camarades. Mais ça n'était pas un problème, il avait toujours été plus fort qu'eux en sport.

" Mais j'ai d'autres chats à fouetter ! " Se dit Jérémy qui avait commencé à courir comme si sa vie en dépendait (ce dont il ne semblait se rendre compte, c'était que c'était le cas). En 30 secondes environ, il arrivait à la dune bordées d'herbes et était à 2 mètres derrière ses compagnons, qui semblaient essoufflés. Il vit Thomas jeter un rapide coup d'œil derrière lui et crier :

" Il arrive !!"

" Non, sans blague ! Pensa Jérémy. Il va beaucoup plus vite que nous, on a aucune chance d'en sortir vivants."

Encore 30 secondes plus tard, Jérémy commença à sentir le poids du sable sur ses pieds, qui semblait vouloir les retenir à tout prix. Néanmoins, il courait à présent à côté d'Antoine et Thomas qui tentaient tant bien que mal de le suivre. Les coups d'œil de Thomas derrière son dos se multipliaient, et soudain, il s'arrêta.

"- Mais qu'est-ce que tu fous ?! Crièrent en même temps Antoine et Jérémy qui s'étaient eux aussi arrêtés et regardaient tour à tour le Tsunami (qui n'était plus qu'à environ 200 mètres d'eux) et Thomas, qui se tenait une côte.

- J'en pouvais plus ! Partez sans moi ! Je ne peux plus bouger. Dit faiblement Thomas qui se jeta dans le sable en disant ces paroles.

- Mais arrête de dire n'importe quoi ! Hurlèrent encore en même temps Antoine et Jérémy qui se jetèrent sur Thomas et commencèrent à le porter."

Mais le Tsunami allait trop vite, et il était maintenant à 50 mètres d'eux. Antoine et Jérémy se mirent à courir, évitant de jeter des regards vers l'arrière, de peur, surement.

Encore dix mètres.

Encore cinq.

BANG ! Le Tsunami explosa en mille morceaux les cabanes de la plage, avec eux tous les constructions humaines à proximité. Et là, le Tsunami frappa les trois adolescents de plein fouet et les engloutit. Ce fut le trou noir. Plus rien.