Un sommeil profond

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Le vide, un lieu inconnu qui rendait inutile tout mes sens. Que du vide, seulement une noirceur infinie où les couleurs n'y avaient pas leur place.

Mes pensées étaient la seule chose qui faisaient sens, en ce lieu malgré le fait qu'elles ne soient pas claires. Toutes mêlées les unes aux autres.

Quelques fois, des bruits me parvenaient très faiblement, indéfinissables. Le silence revenait me laissant encore plus seule avec mes pensées.

Jusqu'au moment où ces bruits devenaient plus fort, plus nets. Je pu distinguer des voix.
L'une d'elles étaient inquiète. Une voix que je connaissais, que j'appréciais, mais qui? À qui est-ce qu'elle appartenait ?

Cette voix fut rejoigoint par une autre. Elles m'étaient toutes deux familières. L'une cristalline et l'autre plus grave. Elles parlaient entre elles. De quoi? Que racontez-vous? Je ne distinguais que quelques mots, ces voix murmuraient. Cachaient-elles quelques choses ?

Les mots " faute" et "ne la merite" me parvenaient entre quelques autres murmures. La faute de qui? Qui ne méritait pas qui? Tout était très flou, imperceptible dans mon esprit. Le peu d'information que j'arrivais à récolter se mélangèrent les rendant presque toutes incompréhensibles.

Quelqu'un s'approchait de moi. D'un geste doux, elle me carressa avec délicatesse la joue, comme si cette personne avait peur de me briser.

Ce geste déclencha un sentiment de confiance, qui recouvrait le sentiment de culpabilité qui s'était imisé. Je n'arrivais pas à bouger, ni même à ouvrir les yeux pour savoir de qui il s'agissait.

~Quelques minutes? Heures? Jours?~

Une douce chaleur parvint à ma joue, elle était apaisante. J'entrouvris mes yeux qui se refermèrent rapidement au contact de la forte lumière qui était dans la pièce.

Une fois mon regard habitué à ces rayons lumineux qui provenaient du soleil haut dans le ciel, je parcours la pièce du regard. C'était la chambre que l'on m'avait attribuée à mon arrivée. Toujours intacte.

Mon esprit encore légèrement embrumé, j'essayais de reconstituer les événements de ce qui me semblait être la veille.

La bibliothèque, le major d'homme et puis cette porte. Tout était présent mais toujours un peu floue. La seule image nette était celle de l' Alpha qui était maître dans la pièce.

Un mal de tête me prit en pensant à lui. Les souvenirs suivant ressurgir me rappelant l'atroce souffrance qu'était son aura.

Me sortant de mes souvenirs un bruit surgi du couloir. Puis la porte s'ouvrît à la volé et le visage de mon âme-sœur apparu.

Son magnifique visage montrait des émotions contradictoires, à la fois heureux, à la fois inquièt. Il me regarda un court instant avant de me prendre dans ses bras.

Un brin de soulagement m'emplît, le confort que je trouvais dans ses bras me réchauffait le cœur.

Il me serrait de toutes ses forces mais avec énormément de délicatesse. Il murmura:

- Je suis désolé, tellement désolé.

- Tu n'as pas à l'être, lui assurai-je en sentant un sentiment de culpabilité m'envahir.

- Si... Je ne devrais même pas rester à tes côtés, déclara-t-il en me regardant dans les yeux.

Et il s'enfuit. Tout dans la pièce s'écroula lorsque sa présence se fit absente. La culpabilité s'estompa et un embryon de tristesse se fit dans mon cœur. Il était parti si brusquement...

L'incorrigible Alpha suprêmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant