L'incorrigible Alpha suprême

Un âme-sœur ?

Une chaise était vide, c'était à ne pas en douter, celle de l'Alpha suprême puisqu'autour de celle-ci se trouvait que des hommes habillés de manière stricte, et parlant politiques entre eux.

Ils discutaient des problèmes entre meute et de plein d'autres sujets qui ne m'intéressaient guère plus. Je me concentrai sur mon assiette ne voulant ni engager la conversation avec l'ordure et sa "poupée", ni converser en échangeant mon opinion avec les quatre hommes qui attendaient leur chef.

Je fini mon repas très rapidement et regagnai ma chambre en vitesse grâce à l'aide d'une petite fille qui flânait dans le grand château.

- Merci, lui dis-je.

- Mais de rien, au plaisir de vous revoir, me répondit-elle en partant.

Ses cheveux noirs de jais virevoltaient à la vitesse de ses pas. Elle me jetait un rapide coup d'œil, de ses petits yeux marrons. Sa longue robe dansait en suivant sa marche enjouée. Elle disparut à l'abord du couloir. Ses traits de visage ne m'étaient pas étrangés, mais pourtant j'étais sûre de ne jamais l'avoir vue.

Je me tournai vers un des canapés sur lequel était posé le tee-shirt volé. Je n'avais rien à faire et puis l'ordure est occupée, alors je ne le croiserai pas. J'y vais, pensais-je.

Je me mis en route vers la chambre de la nuit dernière. Je marchais, encore et encore, de gauche à droite. Et puis, au bout d'un long moment je la trouvai. Il y avait deux gardes aux abords du couloir qui y menait.

- Euh bonjour ? Tentai-je, je viens rendre ce tee-shirt à son propriétaire.

Je fis un mouvement pour le montrer le tee-shirt soigneusement plié qui était entre mes mains. Ils le regardèrent puis se jetèrent un coup d'œil. Ils me laissèrent étonnement passer.

Je m'avançai donc jusqu'au-devant de la porte et je toquai. Rien. Je sursautai quand j'entendis des cris venir de l'autre côté de la grande porte.

- JE T'AI DIS NON ! ALORS C'EST NON ! TU NE T'APPROCHES PLUS OU SINON TU EN PAYERAS LE PRIX DE TA VIE !
Avait crié une voix grave et oppressante.

- MAIS ELLE EST À MOI ! Déclara une voix que je connaissais que trop bien.

Ne voulant pas interrompre la dispute et me retrouver avec l'ordure qui était derrière cette porte, je déposai le tee-shirt par terre, en prenant soin de demander aux gardes de faire attention à ce qu'il restait bien à sa place.

Je me promenai dans les couloirs, cette fois si, non pas parce que je m'étais perdue mais car je souhaitais connaître un peu plus le palais pour m'y repérer.

Je m'étais arrêtée devant une porte plus imposante que les autres, elle était sculptée. Je la poussai lentement, au vu de son poids, mais sûrement. Et puis quelle idée de mettre une porte aussi lourde, ah oui, j'avais presque oublié, c'étaient tous des loups-garous dont la force dépassait de loin celle d'une pauvre humaine.

Une fois la porte ouverte je pu découvrir l'immense bibliothèque qui s'y cachait derrière. Elle était avec un étage en mezzanine, le plafond était couvert d'immenses vitraux qui racontaient l'histoire des loups-garous jusqu'à maintenant. De la plus à droite, soit lorsque des humains on reçut Le Cadeau Lunaire, de la guerre des Lunes, soit une grande guerre engendrée par les êtres lunaires et de la nuit. On pouvait y voir, sur celui-ci, un loup d'une taille démesurée, tué un vampire.

Les bibliothèques étant très hautes, possédaient des échelles pour accéder aux livres les plus en hauteur. Dans ce lieu mon instinct de bibliothécaire ressurgissait, je me dirigeai comme ensorcelée, vers la catégorie loups-garous.