Le meilleur moyen d'effectuer un exorcisme.

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Autatrice : lasurvolte (de pseudo) ou mari (mais vous pouvez m'appeler aussi Plectrude si ça vous dit ^^)

Disclaimer : MHA appartient à Horikoshi.

Couple : BKDK

Prompt : Exorciser

Note : ce recueil de fics va regrouper comme le titre l'indique trente baisers (de mes deux chouchous Bakugo et Izuku), pour cela j'ai pris 30 prompts au hasard et sur chacun j'écrirai une petite histoire. J'espère que le concept vous plaira.

Par contre, il se peut que je me lasse en cours de route et qu'on n'ait pas les 30 baisers au complet, mais je vais faire de mon mieux pour m'y maintenir.

***

Bakugo avait vu trop de fois l'exorciste pour ne pas comprendre immédiatement que cet idiot de nerd s'est fait posséder par un démon. Ou un Alter. Deku ne faisait pas la chouette avec sa tête en la tournant à 180 degrés, il ne s'amusait pas à descendre les escaliers en faisant le pont, il ne poussait pas de cris gutturaux, il ne flottait pas au-dessus du sol et n'attaquait personne.

Non, Deku ne faisait rien de tout ça, ce qui ne le rendait pas innocent pour autant. D'abord, il avait regardé Bakugo comme il le faisait toujours, avec des yeux pleins d'admiration et ça n'avait pas tout de suite alerté le blond. Ensuite, il s'était rapproché de lui et l'avait appelé :

— Kacchan.

Bakugo n'avait jamais essayé de lui expliquer que son prénom était Katsuki et que l'appeler Kacchan était infantilisant au possible. Ce n'était pas parce que Deku n'aurait pas compris, seulement que secrètement, il aimait quand Deku l'appelait comme ça.

Deku uniquement.

Mais trêve de bavardage. Deku l'avait donc appelé Kacchan. Et Bakugo aurait dû se méfier, il ne le fit pas.

— Qu'est-ce que tu veux le nerd ? avait-il grommelé.

Et c'était là que c'était devenu bizarre.

Dans le genre carrément étrange.

Et flippant.

Deku-le-possédé lui avait dit :

— Il y a un truc que je voudrais t'avouer.

— Quoi ? avait demandé Bakugo avec méfiance.

— Et bien il se pourrait que je sois tombé amoureux de toi.

Si Bakugo avait eu de l'eau bénite, il l'aurait jetée à la tronche de Deku.

Il s'était contenté de se reculer comme si Deku était contagieux. Ce dernier baissa le nez :

— Je sais que c'est pas réciproque, mais je voulais quand même que tu le saches.

Deku était donc bel et bien possédé. Bakugo en avait la conviction. Dommage qu'il n'ait pas été formé comme exorciste, pas moyen de réciter un texte biblique ou de lui écraser une croix sur le crâne.

— Deku reste calme, dit-il, je crois que tu es possédé.

— C'est ça, marmonna l'adolescent, je suis possédé. Je dois vraiment l'être pour t'aimer.

— On va faire appel à un spécialiste de l'exorcisme, tu vas t'en sortir.

Deku releva le nez et planta un regard rageur sur Bakugo.

— Ce n'est pas parce que tu ne m'aimes pas que tu es obligé de te moquer de mes sentiments !

Bakugo hésita. Cela pouvait être un piège tendu par l'ennemi. Impossible que Deku ait été sincère. Pourquoi l'aimerait-il ? Ce n'était pas comme si Bakugo dégoulinait de gentillesse avec lui.

Mais les larmes montèrent aux yeux de Deku, et Bakugo perdit prise.

Il avait l'habitude de le voir chialer, ça ne voulait pas dire pour autant qu'il aimait ça.

Si Deku était possédé ou s'il était touché par un Alter étrange, Bakugo avait la solution. Celle qui fonctionnait à chaque fois. Dans n'importe quelle fichue histoire.

Le personnage atteint devait être embrassé pour reprendre ses esprits.

Le crapaud retrouvait sa forme de prince.

Le possédé retrouvait la raison.

L'endormi se réveillait.

Bakugo s'approcha donc, c'était son devoir (cherchait-il à se convaincre). Une fois que Deku aurait retrouvé ses esprits, tout irait bien (il le faudrait). Quand il ne fut plus qu'à quelques centimètres de l'adolescent, il essuya une larme avec son pouce.

— Arrête de chialer le nerd, dit-il, je vais te guérir.

Et il posa sa bouche sur la sienne.

Le baiser aurait dû être court, simple, chaste, mais il se transforma en un formidable roulage de pelle, et les mains de Bakugo caressèrent le dos de l'autre jusqu'à sa nuque et ses cheveux. Quand ils se séparèrent, ils étaient à bout de souffle. Mais Deku avait cessé de pleurer, il sourit à Bakugo :

— Et là maintenant, qui est possédé ? interrogea Deku.

Bakugo fit mine de réfléchir et répondit :

— Tu devrais peut-être m'embrasser, au cas où je sois possédé à mon tour.

Deku ne se fit pas prier.

Les histoires avaient raison, les baisers c'était le meilleur remède.

Fin.

L'autatrice : une fic un peu rigolote peut-être aussi un peu OOC. 

Trente baisers BakuDekuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant