Trente baisers BakuDeku

Les baisers.

 Prompt : Enchaîné et incapable de partir

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Le premier baiser avait été un accident. Izuku avait littéralement trébuché sur Bakugo et ses lèvres avaient atteint sa joue, les rendant rouges et gênés l'un comme l'autre, mais bien décidés à faire comme si de rien n'était. Puisqu'après tout ça n'avait pas été prémédité, ce n'était qu'une erreur. Vraiment, juste ça.

Le deuxième baiser avait été une blague. Enrôlé dans un jeu à la con, Bakugo avait dû embrasser le front d'Izuku. Sa peau était chaude, douce, mais ça n'était qu'un jeu, rien de plus.

Le troisième baiser avait été indirect. Izuku avait bu au goulot de la bouteille de Bakugo. Ça ne comptait pas, ça ne signifiait rien. Il n'y avait que dans les shojos les plus mièvres que ça avait un sens.

Le quatrième baiser avait été un imprévu. Alors que les deux garçons subissaient un câlin collectif après une victoire particulièrement difficile contres des vilains, les lèvres de Bakugo avaient effleuré la bouche d'Izuku. Ils avaient été troublés, mais n'en avaient plus reparlé parce que ce n'était pas leur faute.

Le cinquième baiser avait été réel. Bakugo avait attrapé Izuku par le col et avait collé sa bouche contre la sienne, juste pour voir, pour être sûr que les nombreux regards qu'ils échangeaient n'étaient pas des mirages, juste pour voir si les premiers baisers accidentels n'avaient pas quand même un sens finalement. Izuku ne le repoussa pas, bien au contraire, et ils s'embrassèrent en se cramponnant l'un à l'autre.

Les centaines de baisers qui suivirent furent des centaines baisers voulus et désirés, qui les enchaînaient et les rendaient incapables de partir. Mais leurs chaînes étaient douces, sucrées comme de la barbe à papa. Ils n'étaient pas vraiment prisonniers, leurs cœurs eux étaient libres de battre trop vite et de s'aimer à en devenir fou.

Fin.

L'autatrice : je vous souhaite un joyeux Noël en retard (on n'est pas à un jour près) et j'espère que vous avez passé de bonnes fêtes.