Chapitre 2

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J'ouvre brusquement les yeux, et me redresse brusquement avant de le regretter lorsqu'une forte douleur s'empare de ma tête

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J'ouvre brusquement les yeux, et me redresse brusquement avant de le regretter lorsqu'une forte douleur s'empare de ma tête. Tout me paraît très flou, et pendant quelques instants, j'ai l'impression d'être dans ma chambre, jusqu'à ce que j'aperçoive devant moi une grande armoire, toute en moulures et en peintures blanche et dorée. D'accord, je suis pas chez moi.

J'observe pendant quelques instants la pièce, dans des tons assez neutres, une armoire, une coiffeuse, un bureau, tout deux blancs et or. A droite du lit, et à l'opposé se tiennent deux portes qui me sembles verrouillées. Dans la chambre, un seul détail fait tache. Dans un coin, se dresse un grand fauteuil blanc, sur lequel ont été jetés des vêtements noirs, qui ne me paraissent pas être les miens.

Un son que je mets du temps à reconnaître vient briser le silence, et s'arrête quelques minutes plus tard. De l'eau ? Un frisson parcourt de nouveau mon corps, et je replace le drap sur mes épaules, avant de m'asseoir en tailleurs sur le lit.

— Okay, Gemma tu te détends, ça doit pas être si grave comme situation. Ça doit être une mauvaise blague. Remarque, j'ai pas d'amis alors ça risque d'être compliqué. D'accord, je t'autorise cinq minutes de stress.

Je prend une grande inspiration, et pose un pied hors du lit, que je range immédiatement lorsque la porte s'ouvre violemment.

Un homme entre, et hausse un sourcil en me voyant. Ou peut-être que son étonnement provient de mon réveil.

Il passe une main dans ses cheveux bruns, et repositionne son masque noir sur son nez, avant de fermer la porte de ce qui semble être une salle de bain pour se diriger vers le fauteuil. Tout ça sans prononcer le moindre mot.

Tout en continuant de m'ignorer, il déboutonne sa chemise, la jette sur le siège, son dos est recouvert de tatouages, dont je ne reconnais pas les symboles, je n'ai pas le temps de me pencher sur la question qu'il en attrape une autre quasiment identique qu'il enfile, avant de marcher vers la porte de gauche pour y donner trois grands coups.

La porte s'ouvre.

— Скажите Клаудии, чтобы она принесла что-нибудь поесть.

— Немедленно.

Et merde, du russe. Attends, ne me dites pas que je suis en Russie. La porte se referme, et l'homme retourne jusqu'au fauteuil pour s'y enfoncer, tout en me défigurant comme si je venais d'une autre planète.

— Vous pourriez être respectueux et ne pas regarder une femme quand elle est à peine vêtue. Je lâche, avant de regretter immédiatement ma phrase.

— Devine qui t'as déshabillé.

Et merde...

— Je suis en Russie ?

Il hausse de nouveau un sourcil, et me regarde avec l'un de ces regards qui donne l'impression d'être prise pour une idiote. Un frisson parcourt mon bras, alors que je contracte le poing, comme pour essayer de me rassurer.

Aura Mortelle [En Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant