chap11

22.5K 1.8K 22
                                    

**Kader** : « Donc, tu étais censée être l'As. »

**Alia** : « Oui, c'était mon rôle, mais maintenant que je ne peux plus être l'As, je dois donc probablement connaître l'As. »

**Kader** : « Oui, nous nous occuperons de cela plus tard. Pour l'instant, repose-toi un peu. Viens, je vais t'aider à te lever. »

**Kader** : « Je dois passer un coup de fil. »

**Cerveau**

Kader appelle Sham's et lui raconte tout.

**Point de vue d’Abdel Ndiaye**

« Bonjour les enfants, c’est moi, votre père Abdel. En tant que ministre, je fais ce que je veux, surtout avec les filles de la génération 2000, qui ne s’intéressent qu’aux hommes de leur père. Elles nous appellent des sugar daddies, mais une chose est sûre : je ne laisserai aucune jeune fille me briser, au contraire, je les utilise comme des mouchoirs et je les jette.

Je m’appelle Abdel Ndiaye, j’ai 50 ans et je suis millionnaire. Ce qui est important, c’est que j’obtiens ce que je veux. Vous vous demandez peut-être si j’ai une femme ? Oui, bien sûr, j’ai 30 ans de mariage avec elle. Pour être honnête, je ne me suis jamais intéressé à elle ; je l’ai épousée pour maintenir une belle image. Ma femme est sans goût, fade, et moi j’ai besoin d’une femme belle, coquine et audacieuse. C’est pourquoi je la trompe. Dans ce mariage, j’ai deux filles et trois garçons : la famille parfaite.

Ne pensez pas que c’est l’argent de votre pays qui m’a rendu riche ; seulement une partie. J’ai dû sacrifier quelqu’un de très cher pour vivre dans la richesse, régler mes dettes et prendre soin de ma famille. J’ai décidé de devenir franc-maçon. Notre groupe compte beaucoup de membres, mais je suis le dernier. J’ai envie de devenir l’As, et pour cela, j’ai besoin de la fille de Mohamed Ashraf Hakim Fall. Même si elle est maintenant mariée, il sera très difficile d’atteindre mon objectif, mais elle est tellement exceptionnelle : audacieuse, belle, croquante, et dangereuse. »

**Point de vue d’Adel Perez et Aminata Ndiaye (en France)**

**Adel** : « Tout notre plan est fichu en l'air. Nous allons continuer à être les 7 et 8. »

**Aminata** : « Ce n'est pas ma faute ; c’est ta nièce d’imbéciles qui est allée se marier avec le fils du 10, maintenant devenu l'ancien, puisque son fils a pris sa place. Merde. »

**Adel** : « Mais je pense que ma nièce Alia ne sait pas que son mari est un trafiquant et aussi un franc-maçon. »

**Aminata** : « Je ne sais pas. Si c’est le cas, nous avons un grand avantage. »

**Adel** : « Oui, car Alia a été entraînée pour nous servir afin que nous puissions accéder à l'As. »

**Aminata** : « Nous devons réussir à reprendre contact avec Alia. »

**Adel** : « Si nous lui disons toute la vérité, même en déformant certains détails, elle pourrait nous aider. »

**Aminata** : « Oui, c’est une bonne idée. »

**(Cerveau d’Adel)** : « Je comprends maintenant pourquoi on dit que les fous vivent parmi nous. Parce qu’il y a des gens qui ne savent pas faire la différence. Mais Aminata est malade ; il n’y a qu’une personne qui peut devenir l'As, et ce sera moi, par A ou par B. Je vais la laisser faire le sale boulot et ensuite je m’en débarrasserai. Le pouvoir ne se partage pas. Chacun pour soi, et Dieu pour tous. »

**(Cerveau d’Aminata)** : « Adel pense vraiment que je suis folle et que je vais la laisser devenir l'As. Ok, Adel, tu veux jouer à l'hypocrite ? Très bien, on va jouer. Shary, elle pense que je vais la laisser devenir l'As. On va bien s’amuser. Elle veut jouer à l’hypocrisie ; elle ne sait pas que l’hypocrisie réside chez moi. »

**Adel** : « Voilà, ma puce. »

**Cerveau** : « De nos jours, l’amitié est banalisée. »

**Retour à Alia**

« Al Hamdoulilah, je me sens bien même si ce n’est pas encore parfait. Je n’arrive toujours pas à y croire. Je me lève du lit, je ne vois pas l’ombre de Kader dans la chambre, alors je décide de prendre une douche. Une fois prête, je descends et j’entends des éclats de rire d’une femme. Qu’est-ce qu’elle fait là encore ? »

**Asta** : « Oh, Alia, tu es réveillée ! J’espère que ça va. Mon cher mari et moi, nous nous rappelons des bons moments que nous avons passés ensemble. »

Kader me regarde bizarrement.

« Ils pensaient que j’allais réagir ou faire quelque chose, mais non. Je suis une femme de principe et j’ai déjà une trahison à gérer. »

**Moi** : « Mbado, Asta, ça va. Mais c’est normal. » Je continue ma route vers la cuisine. Kader me regarde comme s’il avait vu un fantôme.

Je prends quelques collations puis retourne dans ma chambre.

**Asta** : « Ma chérie, où vas-tu comme ça ? Viens nous rejoindre. »

**Alia** : « Non, continuez. Je dois aller me reposer. »

**Kader** : « Asta, à plus tard. »

**Asta** : « Tu vas où ? »

**Kader** : « Je vais dans la chambre avec ma femme, princesse. On y va. »

**Alia** : « Thiao, Asta. »

Dans la chambre,

**Kader** : « Désolé. »

**Alia** : « Ne t’inquiète pas, ce n’est pas grave. Tu as tous les droits. Ta vie ne me regarde pas. »

Elle se blottit dans le lit, et je ressens une douleur comme un pic dans mon cœur. Kader, ressaisis-toi.

le pacte est scellé[Terminé ✅]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant