Le sang gicle partout, les murs blancs sont devenus rouges, j'ai tué tout le monde, non pas les humains, mais le monde, dans sa globalité, plus rien n'existe, à part moi, mais je ne suis plus là pour longtemps, parce que je vais me tirer une balle dans le ventre, comme ça j'espère que ma mort sera lente, je veux savourer cette horreur poétique, la fin du monde, la fin du bonheur et de la souffrance, la fin de tout
Ce n'est pas assez, ça ne me retire pas ce qui me démange du cerveau, j'ai besoin d'écrire une chose horrible, je veux imaginer que la mort prenne une forme humaine et que je tombe amoureuse d'elle, je veux aimer la mort et qu'à chacun de ses baisers elle me tue un peu plus, non c'est beaucoup trop doux et poétique ce que j'écris là, je veux du gore, je veux ce qui est loin de la joie et de l'amour, je veux de la colère, de la rage
Je suis morte, mon fantôme me découpe en morceaux et construit un empire chaotique avec les bouts de mon corps, je deviens la maison de l'enfer, les monstres naissent de mon sang, c'est encore une fois trop poétique, j'ai sûrement peur d'écrire des choses trop atroces, ce sera pour une prochaine fois, je reviendrai lorsque qu'une émotion m'étouffera assez fort
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Même les cadavres peuvent rêver
PoetrySi tu recherches un recueil de poésie contemporaine, tu es au bon endroit. J'écris principalement en prose, j'aime le bordel poétique, mais bordel ne veut pas forcément dire que ce n'est pas réfléchi, au contraire.
