La nuit derrière j'ai fait une crise, et j'ai peur que ça recommence.
C'est fantastique la vie, oui, mais c'est parfois traumatisant, à tel point qu'on voudrait mourir.
C'est dans ces moments que je regrette d'être si seule, de ne pas avoir une main à serrer lorsque je panique.
Mais c'est beau, de n'avoir besoin que de soi-même, ça devrait suffire, n'est-ce pas ?
Ça ne suffit pourtant pas, les humains ne sont pas faits pour être seuls.
Quand je n'arrive plus à respirer, est-ce normal que mes propres caresses ne me calment pas ?
Est-ce trop demandé de vouloir être mon propre réconfort ?
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Même les cadavres peuvent rêver
PoetrySi tu recherches un recueil de poésie contemporaine, tu es au bon endroit. J'écris principalement en prose, j'aime le bordel poétique, mais bordel ne veut pas forcément dire que ce n'est pas réfléchi, au contraire.