Le parquet contre ma joue, plus rien n'existait à part tes yeux focalisé sur moiDis-moi, pourquoi est-ce si compliqué de vivre ?
Il faut que je reste couchée ici, je ne dois plus bouger, tu m'hypnotises, je déréalise
Tu me lances des mots avec le regard, mon cœur se serre de plus en plus fort
L'entends-tu ? Ce bruit sourd, le cri d'une âme en fin de vie
Tu me parfumes de pensées sombres, tellement sombres que mon corps pourrait se fondre dans le sol
Bientôt je me trouverai en dessous, de moi il ne restera que ces mots que je t'ai dédié
Le monstre de mon esprit,
le rongeur d'insouciance et de joie,
c'est avec toi que je plongeAsphyxie existentielle, plus rien n'a d'importance pour moi, je ne ressens plus rien de bon
Alors je saute dans ce trou, d'autres appelleraient ça un suicide, moi je dirais plutôt que c'est une abominable libération
Mais une libération tout de même
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Même les cadavres peuvent rêver
PoésieSi tu recherches un recueil de poésie contemporaine, tu es au bon endroit. J'écris principalement en prose, j'aime le bordel poétique, mais bordel ne veut pas forcément dire que ce n'est pas réfléchi, au contraire.