Os Football ;)

° Te quiero, pero nunca te lo diré ° Balde X Simons

Xavi Simons & Alejandro Balde

Flashback :

29 Juillet, Barcelone, Espagne :

C'était la fin d'une ère, la conclusion de ma carrière au FC Barcelone. Mon coéquipier et meilleur ami, Alejandro, était à mes côtés comme toujours. Notre relation allait bien au-delà de l'amitié, une véritable connexion empreinte de proximité et de tactilité qui, bien que jamais explicitement avouée, était tout sauf amicale depuis le début.

Le dernier match s'était achevé, le stade était désert, à l'exception de nous deux présents dans les vestiaires. La tension et l'émotion étaient palpables dans l'air. Je me suis assis sur le banc, encore essoufflé par l'effort sur le terrain. Alejandro s'approcha de moi, son sourire mélancolique en disait long sur nos sentiments inexprimés.

Il portait son fameux collier, un objet que j'avais vu autour de son cou depuis aussi longtemps que je me souvienne. C'était un précieux héritage familial, un symbole de sa jeunesse, de tout ce qui comptait pour lui.

Il souffla doucement avant de me regarder droit dans les yeux et de dire d'une voix chargée d'émotion,

"Xavi, c'est le moment pour moi de te donner quelque chose d'important."

Il détacha délicatement le pendentif de son cou et me le tendit.

"Ce bijou m'a accompagné à travers toutes les victoires et les défaites, tout comme toi. Il symbolise notre amitié, notre...notre connexion sur ce terrain."

Mes doigts tremblaient légèrement quand je l'ai accepté. Je sentais le poids des mots non-dits entre nous, de l'intimité partagée au fil des années. C'était comme s'il me passait le flambeau de notre histoire commune, une histoire bien plus profonde que n'importe quel lien amical. Ce précieux objet est devenu un symbole de notre lien indéfectible, bien au-delà du football, une histoire d'amour non avouée qui allait bien au-delà de notre équipe commune.

Fin du flashback

Trois ans s'étaient écoulés depuis que j'avais quitté ma ville de cœur. Trois longues années où ce précieux objet, que Alejandro m'avait remis dans le vestiaire du Camp Nou, était devenu le seul fil qui nous unissait. Il portait non seulement le poids de l'or qui le constituait, mais aussi le poids des promesses que nous nous étions faites.

Au début, notre séparation était censée être temporaire, un éloignement nécessaire pour nous permettre de grandir et d'explorer nos propres horizons. Nous avions juré de rester en contact, de nous rendre visite dès que possible, de préserver notre amitié coûte que coûte. Mais la réalité avait rapidement rattrapé nos belles intentions.

Dès mon arrivée dans ma nouvelle équipe en Europe, les exigences du football professionnel m'avaient happé. Les entraînements intensifs, les matchs fréquents et les déplacements constants avaient laissé peu de place pour autre chose. Les promesses d'appels téléphoniques réguliers et de visites avaient glissé entre nos doigts, remplacées par des excuses et des appels manqués.

Alejandro, de son côté, avait aussi suivi son propre chemin. Il avait pris la responsabilité de l'équipe du Barça et avait continué à briller sur le terrain. J'étais fier de lui, mais la distance géographique et les contraintes professionnelles avaient eu raison de notre intimité. Les messages devenaient plus rares, les visites inexistantes.