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Coucou 💋

Quand j'arrive devant la perm j'ouvre la porte sans toquer et rentre.

Robinson : Tu fais quoi ici toi?

Moi : Chuis venue te voir.

Robinson : Ta pas cours?

Moi : Si.

Robinson : Et pourquoi t'es pas en cours?

Moi : Je te dirais plus tard, sinon ça va?

Robinson : Oe et toi?

Moi : Oui.

Je m'assois à côté de lui et regarde avec lui sur son téléphone.

Robinson : Ça va je te dérange pas.

Moi : Nan tranquille.

Il rigole en tournant la tête de droite à gauche. Je me lève et il me regarde avec incompréhension.

Robinson : Tu vas où?

Moi : Je vais aller au foyer parce que Fares m'a dit de l'attendre là bas mais je suis venue te voir.

Robinson : Ah okk, bah vzy alors.

Je le tchek et sors. Je m'avance vers le foyer et rentre dans celle ci. Je trouve Fares assis avec Maïlyse. Quand je l'a vois mon cœur se serre et mes larmes commencent à monter.

Fares : Vient t'asseoir.

Je vais m'assoir à côté de lui pour que je sois en face d'elle.

Fares : C'est vrai ce que Mélissa m'avait dit?

Maïlyse : Elle t'a dit quoi?

Fares : *à moi* Dit lui.

J'avale difficilement ma salive et la regarde droit dans les yeux.

Moi : Que t'a dit à Rayan que j'allais baizer avec Fares et que c'est pour ça c'est lui qui est venue me chercher et que je suis une chienne en chaleur pour lui courir derrière comme une conne.

Elle me regarde choquée par ce que je venais de dire.

Maïlyse : Quoi c'est..c'est pas vrai il ment !

Moi : Ah oe alors pourquoi quand on parlé t'es partie?!

Maïlyse : Parce que y'a que le mot Fares, Fares..

Je me lève en fesant tomber ma chaise et Fares se lève aussi pour que si ça dégénère.

Moi : MAIS T'ES SÉRIEUSE?! C'EST PAS TOI QUI VOULAIT ME RAPPOCHER DE LUI À CHAQUE FOIS? MAIS EN + DE ÇA J'AI JUSTE RÉPONDUE À LA QUESTION DE RAYAN DONC DIT PAS QUE JE PARLAIS DE LUI OU JE SAIS PAS QUOI PARCE QUE TOI COMME MOI ON S'EST TRÈS BIEN QUE J'AI JAMAIS EU BESOIN DE MEC ET ÇA SERA PAS AUJOURD'HUI.

Elle se lève et avance vers moi en furie.

Maïlyse : OUI D'ACCORD JE LUI AI DIT QUE T'ES ALLAIT BAIZER AVEC LUI ET QUE T'ES UNE CHIENNE EN CHALEUR TU SAIS POURQUOI? PARCE QUE J'EN AI MARRE OÙ JE PASSE OU OÙ JE RESTE Y'A QUE MÉLISSA EST TROP BELLE, MÉLISSA S'EST UNE FEMME À MARIER. MAIS MOI J'EN AI MARRE À LA FIN ET TU SAIS QUOI? T'ES AUSSI UNE GROSSE PUTE QUI SAIT QUE SUCER DES BITES.

J'étais choquée par ce qu'elle venait de dire. Moi, ma sœur elle a osé me dire ça. Je l'a regarde avec les larmes qui coulent le long de mes joues.

Moi : Je vais pas crier tu sais pourquoi? Parce que t'es une grosse jalouse. Et me contredit pas parce que si tu l'étais pas vraiment tu seras contente qu'il parle de moi de bien. Tu me dit que je suis une grosse pute ou je sais pas quoi mais c'est juste des paroles en l'air. Et t'es pas très bien placé pour me dire ça alors que tu t'es envoyé en l'air avec ton ex.

Elle me regarde choquée par ce que je venais de dire. Elle croyait vraiment que j'allais pas dire, que j'allais la laisser faire mais c'est grave de me connaître. Elle allait me gifler quand quelqu'un retient sa main. Je lève la tête et aperçoit que c'est Fares qu'il la retenu.

Fares : C'est la dernière fois que tu essayes de lever la main sur elle tu m'entends ?!

Elle enlève son bras brusquement et elle sors. Je m'effondre sur ma chaise et met ma tête entre mes mains. Fares s'assoit à côté de moi et me caresse le dos pour montrer qu'il est là. Je sens une haine m'envahir. Je suis habituée parce que quand je suis énervée faut que je sois seule et personne me touche. Je me lève brusquement et me dirige vers la sortie pour pas passer mes nerfs sur lui mais je sens qu'il m'a attrapé le bras. Je me retourne et lui enlève sa main violemment et le pousse.

Fares : Mais wsh?!

J'appuie sur la poignée de la porte mais Fares me devance et ferme la porte à clé.

Moi : Oh ouvre la porte?

Fares : Pourquoi t'agis comme ça avec moi?

Moi : Parce que j'ai envie, ouvre la porte.

Fares : Tant que tu me dis pas pourquoi t'agis comme ça avec moi je n'ouvrirai pas.

Il se retourne et avance vers le canapé.

Moi : OUVRE MOI PUTAIN.

Fares : Nan.

Je voulais trop le gifler mais je me suis abstenu. Je le pousse met il bouge pas d'un centimètre. Je passe mes mains sur mon visage et je m'avance vers lui.

Moi : Ouvre la porte stp..

Fares : Dit moi ce que t'a d'abord.

Il va jamais lâcher l'affaire ou quoi.
Je voulais trop le tabasser et le prendre dans mes bras en même temps. Sans que j'y m'y attende il ouvre ses bras pour que j'aille me réfugié comme s'il avait lu dans mes pensées. Je m'avance et me blotti dans ses bras. Il me sers contre lui pour me montrer son affection. Je le sers en retour contre moi. Je me sentais bien dans ses bras. Mais bon je crois que c'est parce que j'en avais besoin. Il met son menton sur le haut de ma tête et me tapote sur le dos. Tout d'un coup je me sentais honteuse. Honteuse de pleurer devant eux tous. J'ai compris qu'ils sont comme ça avec moi par pitié. Ils ont pitié de moi c'est pour ça qu'il me donné énormément d'attention et moi j'en avais pas besoin de leur pitié. Je me détache de son emprise rapidement et sèche mes larmes brusquement. Je le regarde avec un sourire tandis que lui me regarde avec incompréhension.

Moi : *sourire forcé* Tu peux ouvrir la porte stp.

Il hoche la tête et il se dirige vers la porte. Après qu'il est ouvert je sors de celle ci rapidement et va en vie scolaire. J'entre et les tchek.

Neyla : Ça va Mélissa?

Moi : Nan est ce que je peux rentrer chez moi stp.

Neyla : Nan désolée.

Moi : Stp Neyla j'a-

Fares : Elle a des vertiges laisse là rentrée.

Je l'ai même pas entendue rentrer mais c'est pas grave au moins il m'a aidé.

Neyla : Ah okk.

Elle m'écrit un mot et je sors. Je me dirige vers la dame de l'accueil et lui montre le papier. Après qu'elle a lu, elle le jete et m'ouvre le portail.

𝐍𝐨𝐮𝐬 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐝𝐢𝐫𝐞 𝐝'𝐚𝐢𝐦𝐞𝐫Où les histoires vivent. Découvrez maintenant