Chapitre 18: L'amour Egyptien

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 Mon sommeil est paisible et je sens une chaleur douce me réchauffer le corps. Mes doigts pressent ce qui me sert de couverture et je sens mes lèvres s'étirer doucement. La tête contre le hublot, je sais que la fatigue a rapidement gagné contre moi, mais je m'en moque. Je suis bien ainsi et je rapproche mes genoux de ma poitrine. Une voix angélique vient perturber mon rêve, et le sommeil me quitte peu à peu. Je grogne légèrement et mes paupières s'ouvrent avec difficultés. J'aperçois Tom, à quelques centimètres de mon visage et je m'immobilise, me souffle se coupant. Il me sourit et reste ainsi, alors qu'il ne dit plus rien. Je lui souris malgré tout, n'ayant plus peur de le voir aussi proche de moi. Comme si mon corps et mon esprit avait accepté l'évidence..


_ On est arrivés, dit-il en se reculant alors et se levant.


Je prend tout de même le temps de m'étendre, la position n'étant pas idéale pour un sommeil des plus confortable. Une veste tombe de mon corps et je reconnais celle de mon patron. Je la ramasse et souris en sachant que c'est grâce à celle ci que je n'ai pas eu si froid. Tom ferme l'écran de son ordinateur portable et le range dans sa housse.


_ Tu tremblais pendant ton sommeil.

_ Merci, dis je en tendant la veste vers lui.

	Il la saisit, effleurant alors mes doigts et je me lève presque aussitôt

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Il la saisit, effleurant alors mes doigts et je me lève presque aussitôt. Il me sourit et tend une main vers la sortie de l'avion, m'invitant silencieusement à passer en première. Je prend mon sac à main et lui obéit. A peine ais je mis un pied sur l'escalier en métal, que la chaleur me percute le corps, comme un mur érigé pour les nouveaux venus. Je soupire de chaleur et retire ma veste. Je ne m'attendais pas du tout à une chaleur aussi étouffante, ce qui contraste avec la climatisation du jet privé, où je tremblais comme une feuille. Tom arrive derrière moi et pose sa main contre le creux de mes reins, me souriant pour que je continue d'avancer. Bien que je marche à présent vers l'aéroport, il ne me lâche pas pour autant, et son geste, remet en marche le flash-back de notre baiser. Mon corps frissonne aussitôt, comme si je ne pouvais que réagir à ce qui a pu se passer.


Tom m'emmène à l'intérieur du Cairo International Airport. A croire que chaque aéroport se ressemblent. Un monde énorme marche dans l'énorme hall, pourtant, personne ne nous bouscule. Je tiens fermement mon sac et ma veste alors que la main de Tom m'indique les endroits où je dois me rendre. C'est pratique de le sentir, ainsi, je n'ai pas à me perdre dans tout ce bazar. Près de la sortie, Tom me lâche pour s'avancer vers un jeune homme en costume noir, qui est totalement l'opposé du chauffeur que j'imaginais. Il parle avec mon patron et je reste à quelques mètres à les observer. Thomas semble lui parler en arabe et je fronce les sourcils. Au même instant, il s'approche de moi et me sourit.

ARDENT ( Tome 1 )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant