Chapitre onze

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Nous grimpons à vive allure la colline. Je suis agripper à l'elfe blond pour ne pas tomber. Il n'y a aucun bruit. Quand nous arrivons à l'endroit ou le cheval ne peux pas aller plus loin, il l'arrête. Nous descendîmes, puis je saisi mon épée.

— Qui a t-il ?

Ma tête tourne dans tout les sens, quand j'entend des bruit peu agréable.

— Des gobelins. Je part la ou Azog à établi sont commandement. Toi, va de l'autre coté.

— Nous ne devrions pas nous séparer.

— Je sais. C'est précisément ce qu'Azog veux. Mais je doit sauver mes amis.

Il part donc de son côté. Je gravit les quelque rocher, tuant des gobelins au passage. Mais ce que je vit par la suite me glaça le sang. Je m'approche, lâchant mon épée qui s'abat en un fracas assourdissant, les bras ballant, je m'agenouille devant le corps sans vie de mon défunt ami. Fili est étendu devant moi, les yeux encore ouvert et un filer de sang s'écoulant de sa bouche. Les larmes menace de tomber de mes yeux. Je pose mes mains sur la poitrine froide et figé du nain, et tente de faire la même chose que j'ai fait avec Smaug. Rien ne se passe. Je ne comprends rien, pourquoi ça ne marche pas ? Un sanglot sort de ma bouche. Rageusement, je me relève, attrape mon épée et cours. Cours pour trouver cette crapule d'Azog. Je vais le tuer. Le tuer. Je le trouve enfin, sur un lac glacé, accompagner de Thorin. Non. J'hurle le prénom de mon ami, ce qui attire l'attention de l'orque.

— Syllynn, vas-t'en !

— Non ! Je me bat à tes cotés !

Je le rejoins rapidement.

— Tu es mon roi. Notre roi.

Il me sourit tendrement, et tend son épée. J'imite son geste face à Azog. Le sourire carnassier, il écarte les bras.

— Ash nazg durbaturlûk.

Thorin fronce les sourcils, il tourne sont visage vers moi. Je suis en transe, crisper et transpirante. Je ne parle pas l'orque, mais je comprend tout.

— Ash nazg durbatulûk, ash nazg gimbatul, Ash nazg thrakatulûk agh burzum-ishi krimpatul. Reprend l'orque.

C'est de la langue noir. Thorin garde son regard fixé sur moi, Azog ne s'adresse pas du tout à lui, il n'y a que moi. Je me met donc à traduire, les mains tremblante sur mon épée.

— Un anneau pour les gouverner tous. Un anneau pour les trouver. Un anneau pour les amener tous et dans les ténèbres les lier.

Je sais d'ou vient se proverbe aussi glaçant que la glace du lac. Le nécromancien dont Gandalf parler. Sauron. Sans nous laisser le temps, Azog charge sur nous, et m'envoya valser à l'autre bout du lac. Je crache du sang, tandis que le nain ce bat avec l'orque pâle. Je me lève et accourt vers eux. Bondissant en prenant appui sur mes jambes, l'épée au dessus de ma tête, je l'abat férocement sur l'épaule d'Azog. Un combat acharné entre lui et moi. Nos armes se fracasse, un bruit de fer abimé raisonne sans cesse. Au moment ou il allait abattre son goupillon sur ma tête, je me baisse, et Thorin apparaît derrière moi, lui assénant un coup avec son épée. A deux, nous nous battons contre l'orque. Sans répit, nous continuons comme cela pendant de nombreuse minute. Azog allait abattre son arme sur nous, nous sautâmes sur le coté. La glace se brisa, et Azog tombais dans l'eau glacé. Je lance un regard à Thorin, avant de sourire. Tout est fini alors ? Thorin suis le cadavre de l'orque pâle, alors que je regarde l'horizon, ou je remarque que mon dragon arrive a coopéré avec les elfes, les hommes et les nains. Soudain, j'entend un hurlement. Une lame vient de transpercer le pied du roi sous la montagne. La glace se brise encore une fois, laissant apparaitre le Profanateur. Vivant. Apeuré, je me précipite vers Thorin le plus rapidement possible. Mon ami est affaibli, il pourrait se servir de ça contre lui. J'ai l'impression de courir au ralenti. Plus je me rapproche, plus j'ai la sensation qu'ils s'éloignent de moi. Puis, la scène qui suis ce déroule au ralenti. L'arme de Thorin qui se retourne contre lui-même, mener de la main d'Azog. L'épée pénètre le torse de mon précieux ami. Je hurle de toute mes forces, une force étrange se déchaîne autour de moi, envoyant la créature obscure et le nain au loin. Je refuse qu'il meurt. Il en ai hors de question. Mon épée à la main, je cours sur l'orque, Thorin derrière moi, en sécurité-du moins pour l'instant. Le combat reprend. Je m'acharne avec force sur lui, qui se bat à présent avec l'épée de mon ami. Le fer s'entrechoque, provoquant des ondes qui parcourt le lac glacé, qui menace de s'ouvrir à chaque coup, qui deviennent plus puissant au fur et à mesure. Je revient à la charge, répétant mon assaut autant de fois que possible. Je vois qu'il s'affaiblie. Tant mieux. Je m'éloigne légèrement de lui, jetant mon épée au sol, qui disparut. Mon regard s'assombrit, mes cheveux virent au blanc. Azog sourit. Je commence à comprendre. D'ou je vient, qui je suis. Même si cela ne plait guère, je n'ai malheureusement pas le choix. Je vais lui faire mal.

— I aha minnëa mi vilissëlya, pantëa nirmëlya ana Sauron !*

Son affreuse main s'abat sur sa tête, alors que la noirceur prend possession de son âme maudite, ce qu'il l'affaiblit encore plus.

— Maintenant ! Hurlais-je.

Mon épée le transperce, de la main de Thorin. Le sourire autrefois gravé sur le visage putride se change en une expression figeais. Ses yeux ne montrent rien, a par le vide de la mort. Je sais qu'il est encore en vie, son torse s'affaisse rapidement. Le roi nain retire l'épée et la laisse tomber par terre, avant de s'écrouler sur le sol, mais je n'ai pas fini. L'orque pâle tombe à genoux devant moi, alors que je m'approche lentement. Je vois Smaug grimper la cascade geler, me lançant un sourire mauvais, que je lui rend. Azog ne comprenant pas se qui se passe, laisse tomber sa seule main qui empêcher le saignement de la plaie béante. Tout en avançant, Smaug rampant à la même allure, nous nous mirent à parler en même temps :

— Je suis le feu.

Smaug se redresse, son ventre devenant orangé, tandis que j'attrape le cou blanc de l'orque.

— Je suis...la mort.

Mes yeux toujours noirs, on comme reflet à présent, le feu rouge orange de mon dragon, qui consume lentement l'orque pâle qu'était Azog le Profanateur. Ma main ne lâchant pas son cou, je ne ressens aucune douleurs. Seulement de la satisfaction. La satisfaction de le voir brûler. Quand Smaug arrête, il ne reste plus qu'in tas de cendre, qui s'envole avec la brise du vent du Nord.

— Retourne donc d'ou tu viens, servant de Morgoth, murmurais-je.

Sauron est revenu.

*

— Thorin, m'entend-tu ?

Bilbon nous avais rejoins, et tenter de parler avec Thorin. Beorn avait rejoins la bataille avec les aigles géants. Le roi nain regarder attentivement nos visages.

— Bilbon, je suis tellement désolé de la façon dont je vous ai traiter...

Je m'éloignais, pour laisser Thorin parler auprès du hobbit. Je me dirigeais vers mon dragon, qui lui regarder la montagne avec envie. Quand il me vit, il baissa sa tête vers moi.

— Nous avons gagner.

— Oui.

Je vis qu'il voulait parler, mais hésiter.

— Suis-je entrain de rêver ? Smaug le Terrible serait-il entrain d'hésiter ? Ricanais-je.

— Tait toi, vermine ! Je n'hésite jamais ! Ce vexa-t-il.

Il poussa un grognement, de la fumer s'échapper de son museau.

— Je ne retournerais pas dans la montagne.

Etonnée, ma bouche s'ouvrit.

— Ne me demande pas pourquoi, petit humaine. Ta compagnie ne me déplait pas tant que ça, finalement.

Je souris encore une fois, quand j'entendis la voix fébrile de Bilbon. Je laisse Smaug et retourne près de mes amis.

— Thorin souhaite te parler, me dit-il en posant sa main sur mon épaule.

Je m'approche du nain, me met à genoux et lui souris tendrement en repoussant ses cheveux.

— Syllynn.

— Thorin.

— Veille sur Bilbon.

— Je le ferai.

Il attend quelque seconde avant de me dire :

— J'aurais commis une erreur, en ne t'acceptant pas dans ma compagnie.

Les larmes aux yeux, je me retins difficilement à cacher le sanglot qui me prend.

— Sache qu'il y en a qu'un que l'on pourras appelé roi, Thorin. Jamais, o grand jamais je ne t'oublierais.

— J'emporte avec moi ton sourire dans la mort, une dernière chose...





*La colère entre dans ton esprit, ouvre ta volonté à Sauron !

Le hobbit : Le destin d'une Dragonnière TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant