Chapitre 19

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Marion

Ce qu'il vient de me dire et si personnel, si importante, s'il me la dit aussi brusquement alors que je voulais partir, c'est peut-être qu'après tout, il été sincère dans ses excuses, je ne peux pas partir comme une voleuse après la bombe qu'il vient de me lâcher. Et je devrais parler de mon passé avec lui et de ce qu'il m'arrive depuis six mois mais non je ne l'embêterais pas avec mes problèmes. Mon regard se tourne vers lui au bout de quelques instants, ses yeux sont rivés sur moi, je peux voir d'ici qu'ils brillent, il se retient de pleurer. Je ne peux pas faire la méchante, ma peste et faire comme si je n'en avais rien à foutre, parce que ce n'est pas le cas.

- Laisse-moi une chance de t'en parler et après si tu veux partir, je te ramène chez toi

- D'accord

On s'installe sur le canapé, mon café à la main tourner légèrement de côté pour le regarder et l'écouté, mon coude est appuyé sur l'arrière du canapé, je l'observe et attend qu'il prenne la parole. Je dois avoir ma veine qui se voit pas mal, parce qu'il n'ose pas trop parler, quand je m'énerve j'ai toujours une petite veine qui ressort énormément sur le haut droit du front.

- C'était le 20 janvier de l'année dernière, elle avait insisté pour aller voir une compétition de surf avec ses amies, ma mère l'a emmené et je devais la récupéré à 17 heures parce qu'on avait un repas chez ma grand-mère. Je devais corriger des copies et je n'ai pas fait attention à l'heure, ni à ses appels, je suis arrivé au centre de compétitons seulement à 18 heures 30, elle était avec des amies alors ce n'était pas si grave. On a pris la route pour Los Angeles, il y avait pas mal de monde et Lylou était comme toi, les règles elle n'en avait rien à foutre et à un moment le feu venait de passer au orange, elle m'a dit de passer je n'ai pas voulu, je me suis arrêté et elle a râlé, quand le feu est passer au vert, j'ai avancé et elle a passé sa main sur le volant pour je ne sais qu'elle raison, j'ai quitté la route des yeux pour l'engueuler et je n'avais pas vu que les autres carrefours venaient de passer au vert, on sait fait percuté par le côté droit donc passager, le conducteur venait vite et au-dessus de la limite quoi qu'il en soit il nous est rentrer dedans et la voiture à fait quelques mètres et ses retournées. Quand j'ai repris connaissance, elle était consciente mais blesser et elle me demander de lui dire la vérité, elle savait qu'étant ancien pompier je savais si elle pourrait s'en sortir, elle m'a demandé de ne pas lui mentir et j'ai étais obliger de lui dire que les pompiers arriveraient trop tard, j'étais bloquer et je ne pouvais pas bouger, je n'ai pas pu l'aider. On a parlé pendant 20 minutes avant qu'elle ne ferme les yeux et qu'elle ne les ouvre plus. Je les regarder mourir petit à petit sous mes yeux sans rien pouvoir faire.

Une fois la tasse posée sur la table basse, je passe ma main sur sa joue pour essuyer les quelques larmes.

- Je suis désolé, mais ce n'est pas de ta faute

- Si je ne l'avais pas laissé me déconcentrer elle

- Non, ce n'est pas de ta faute, ni de la tienne, ni la sienne. Vous étiez là au mauvais moment, c'est la responsabilité de l'autre chauffeur. Et tu as fait ce qu'il fallait, tu sais elle est partie près de toi, et je suis certaine que tu as trouvé les mots pour la rassurer avant son voyage, la chose la plus importante c'est qu'elle n'est pas partie seule, tu étais là jusqu'à la fin et ça c'est le plus important.

- Je suis désolé pour avant vraiment

- Tu es pardonnée, je suis là alors si tu as envie de parler d'elle, tu sais où je suis

- Pour le moment, j'aimerais beaucoup avoir Marion Cooper dans mes bras

- C'est totalement possible

Just my TeacherOù les histoires vivent. Découvrez maintenant