77 - La fin d'un arc, le début d'un nouveau

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- Laisse moi voir ton visage et je te dirais ce que je veux.

Elle prend bien le temps de déverrouiller sa porte. Elle laisse apparaître son visage dans l'embrasure de la porte. Mon cœur a raté un battement.

***** - Tu vois ? Tu le cherchais depuis.. maintenant je suis là. Tu veux être la prochaine ?

- Tu as tué ton père ?

***** - Ce n'est pas mon père. Cet homme ? C'était tout sauf mon père. Qu'est-ce que tu vas faire maintenant ?

- Je vais le dire au aut-


Elle pose sa main sur ma bouche. Tu viens des toilettes et tu poses ta main sur ma bouche ? J'ai directement enlevé sa main.


***** - Tu n'iras nul part.

- Tu vas me tuer ici ? Quelqu'un m'attends derrière cette porte.

Elle met mit un coup de poing entre la mâchoire et le coup. Elle sait ou taper. Je suis sonnée. Soudainement, elle me plaque contre le mur de la porte et attrape mon ventre.


**** - Je maudis ce ventre, l'un de tes enfants mourras dans ce ventre.


Le temps que je reprenne mes esprits, j'ai réussi à lui assigner un coup de coude dans la nuque. Elle s'est recroquevillée. J'ai touché mon ventre par instinct.

- *doucement* Sans effet.


Quelqu'un tape la porte derrière.

Isaac - Janhely ?! Ouvre !

***** - N'ouvres pas, finissons en avec toi.

- Au nom de Jésus, toute puissance démoniaque qui domine ce corps, que ça sorte dans le nom de Jésus !


Elle s'approche de moi, je lui ai tenue le bras.


- Au nom de Jésus !











*flashback*










Jenny - Viens Béatrice, papa t'appelle.

J'ai observé Jenny pendant un instant. Je ne veux plus lui parler. Je suis restée dans mon coin. Jenny l'observe avec l'air inquiet. Elle croise ses bras et s'adosse sur la porte.

Jenny - Papa veut te parler Béa, viens s'il te plaît.

- Mais sa femme va encore me frapper. Je ne veux pas.

Jenny - Si tu parles correctement, elle ne fera rien. Et puis je serais là si tu as peur.

- Elle va s'en prendre à toi après, laisse tomber.

Jenny - Je ne veux pas que ma petite sœur se sente mal mais que moi je te regardes sans rien faire.


C'est la seule, la seule qui me traite ainsi. Elle m'a aidé à me relever. Elle me regarde attentivement puis elle me lance un regard rassurant. Je tiens fermement sa main.

Nous marchons en direction du salon. Mon père est assis sur son fauteuil. Il me regarde avancer. Il ne me lâche pas du regard.

Papa - Béatrice, j'ai entendu dire que tu avais mal parlé de moi.

- ...

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