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34 - Pétages

ISAAC

Je me pose dans mon canapé. J'ai reçu un coup de chaleur, je retire donc mon manteau et mon gilet. Je me retrouve en t-shirt. Un frisson me parcours, je suis confus.

Janhely, cette vipère, elle a vraiment tout gâché.

Je me retrouve à présent célibataire, et probablement père.

Célibataire ? Je ne suis pas sûre. Elle ne me le pardonnera jamais, c'est sûr.

J'en peux plus. Je me sens con, très con. J'ai pris mon téléphone pour appeler Janhely.

Ça a sonné quelques secondes..

Janhely : Allô bébé ?

Frissons de gêne.

Moi : Je suis le bébé de personne. Dis moi, les salades que tu nous a racontés tout à l'heure, j'espère pour toi que c'est faux.

Janhely : Tu pense vraiment que je peux mentir sur ça ?

Moi : Si t'es capable de mentir sur le décès de ta mère, alors oui, tu peux mentir sur ça.

Janhely : Je..

Moi : Tu avais mis quoi dans les gâteaux ?

Janhely : Rien.

Moi : Te fou pas de moi Janhely.

Janhely :  Je t'assure que je n'ai rien mis. Tu es venu vers moi puis.. bref. T'étais vulnérable a cause de ton embrouille avec Janh.

Je rigole nerveusement. Et en plus elle persiste dans son mensonge.

Moi : Donc le créateur en personne me parle directement pour me dire que t'a mis quelque chose dans la nourriture et tu crois que je vais gober tes paroles ? Je sais que t'as mis de la drogue ou un truc de sorcellerie.

Janhely : Tu traites la mère de ton gosse de sorcière ?

Moi : Prends le comme tu veux. On feras des test pour savoir si c'est vraiment le miens.

Je ne lui ai pas laissé finir sa phrase puis j'ai raccroché.

Avec tout ce qui se passe, je ne suis pas d'humeur à aller à l'église dimanche. Ils trouveront forcément un autre guitariste pour me remplacer.

J'ai scroller dans mon répertoire. Puis j'ai vu quelque chose qui m'a serré le cœur.

« Madame 💍 »

Elle s'était renommée comme ça dans mon téléphone. Un sourire innocent s'est inscrit sur mon visage puis il s'est effacé. J'ai la gorge noué.

L'amour c'est à double tranchant. Comment on en est arrivé à là ? Tout allait bien tout à basculé. Lorsque je vois comment notre relation s'est dégradée, ça m'attriste. Ma mère l'aime bien en plus. Je ne sais vraiment pas comment je vais faire pour lui annoncer ça.

Si seulement elle pouvait revenir à la raison, qu'elle sache que je l'aime encore.

J'ai appelé Idriss.