Elzengarde TOME 1

Chapitre 26 - Morsure-

Point de vue de Joyce :

     Ce matin est la dernière matinée où je reçois un entraînement au combat. Le grand-druide à lancer un appel, il demande à ce que tous ceux en capacité de se battre rejoignent dès maintenant les gardiens. Il craint une nouvelle attaque. Nous ne sommes que 5 à être présents, dont Osian qui nous coach.

     Le combat rapproché n'est pas mon point fort. Cela explique pourquoi Osian est si dure avec moi aujourd'hui. J'enchaîne plusieurs mouvements afin de les maîtriser tout en gérant ma rapidité.

– Tu peux t'arrêter, on as finis de travailler.Me stoppe Osian en me tendant une serviette.

      Je hoche de la tête en attrapant le bout de tissu. Je suis en nage, des mèches collent à mon front tant je transpire. Je m'éponge puis me désaltère avec la bouteille que l'on m'as donner au début du cours.

– J'ai un peu de temps avant mon rendez-vous avec Minda. On pourrait aller se balader ? Je propose à mon ami.

– Avec plaisir mais pas trop loin, je ne suis pas censée te surveiller...

      Je range mes affaires dans un sac à dos puis nous nous mettons en marche. Me promener dans les bois du château me réconforte. Je ne saurais expliquer comment mais j'ai la sensation qu'il m'est plus facile de respirer entouré de ses grand-chêne.

     D'une main lasse, je m'amuse à effleurer chaque fleur fanée pour leur redonner vie. J'aimerais faire la même chose avec moi. Je voudrais me redonner vie.

– Tu voulais discuter de quelque chose en particulier ? Tu as l'air pensive. Me questionne Osian.

– Oui, je le suis. J'aimerais connaître la vérité,sur mes origines mais j'ai l'impression que ça n'arrivera jamais.Je parle sans le regarder, d'une voix monotone.

– On en sais déjà un peu plus sur toi. Nos loups te reconnaissent c'est pas rien et puis on sais que tu es une Mhoracht.

– Ce mot, que veut-il dire ? Je l'interroge en fronçant mes sourcils.

– Il signifie Majesté en celtique, la langue de nos déesses. Lorsque nos loups ont sentit ton appel, on as compris que tu en étais une. M'explique t-il en tapant dans un tas de feuille.

– Comment l'avez-vous compris ?

– Ton odeur était différente, tu sentais leur sang. Personne ne sais comment c'est possible ou bien pourquoi tu en est une. Mais le fait est que tu l'es.

– Ça ne m'avance pas à grand chose, je trouve. Ça consiste en quoi ? Je demande en continuant de fleurir la verdure de ce parc.

– Personne ne le sais. Aucun habitant de ce royaume n'as pu connaître ce temps où Arduinna ou Brigit étaient encore parmi nous. Enfin il y a bien Henricus et le chef des Vannirs mais à l'un comme à l'autre, je te déconseille de leur demander. Me dit-il en attrapant mes bras pour me regarder dans les yeux.

      Je ne rétorque rien réfléchissant à sa mise en garde. Le grand-druide à donc connue les déesses. Il as certainement dû connaître ma grand mère. Je garde cette information dans un coin de ma tête.

– Bon je vois que vous avez réussi à ne pas vous tuer avec Kieran. Reprend mon ami en asseyant sur un banc.