Elzengarde TOME 1

Chapitre 17 - Réponses approximatives

Point de vue de Joyce :

      S'en est trop pour moi. Accepter l'existence d'un monde parallèle à celui des mortels était déjà beaucoup pour moi. La découverte des lycans et celle des loups-garous fût un vrai choc.Je ne vais même pas parler de quand j'ai compris que je n'étais pas une simple mortelle et que ma grand-mère devais être une enchanteresse. Mais là, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, la cerise sur le mont Everest. Les vampires et puis quoi d'autre encore ?

     Les vampires existent. Ils ont tués ma grand-mère.C'est deux phrases tournent en boucles dans ma tête depuis que les garçons m'ont raccompagnés dans ma chambre. La nuit est tombé entre temps. Pourtant mon cerveau reste bloquer sur ces dernières informations.

      Pourquoi s'en sont t-ils pris à Jeanne en particulier ? Pourquoi l'avoir tuée avec une dague ? Les vampires boivent pourtant le sang de leur victime. Pourquoi avoir laisser tous le sang de Jeanne s'écouler sans y toucher ?Pourquoi personne ne m'en as parler avant ? J'avais le droit de savoir !

     Debout, je fais les cents pas entre les fauteuils, la fenêtre et mon lit. Je n'ai rien avalé. Lois est bien venue me chercher pour aller manger avec eux mais j'ai refuser. Mon estomac est bien trop noué. Si j'avale ne serait-ce qu'un morceau de pain,je ne parierais pas sur le fait de le garder en moi.

     Les vampires existent dans ce royaume. Où vivent-ils ? Sont-ils plus dangereux que les loups-garous ? J'en est marre d'être dans l'incompréhension. Putain à quel moment ma vie as pris un tel tournent ? J'ai besoin de réponses à mes questions. Ce n'est pas en restant dans ma chambre que je pourrais les obtenir.

     D'un pas léger, je m'approche de ma porte. Une oreille collée dessus, je vérifie qu'aucun gardiens ne sois devant. Il arrive encore que je sois surveiller. Ce soir, personne n'est présent. J'ouvre la porte puis la referme sans pouvoir éviter le grincement du bois. Je serre des dents tout en gardant les yeux fermés comme ci cela allait adoucir ce satané bruit.

      Je souffle en remarquant que personne n'as entendu. Le couloir est plongé dans l'obscurité. Seule la faible luminosité de la lune éclaire mes pas. Je me dirige vers la bibliothèque. La dernière fois, j'avais réussis à y trouver des informations.Arrivée au bout du couloir, je remarque Reese posté devant les grandes portes. Il semble surveiller les lieux.

      Je me cache derrière un des poteaux. Je détache une boucle d'oreille, puis la lance à l'opposé. Comme je l'avais prévu, Reese part à l'endroit où mon bijou à atterrit. J'en profite pour me mettre à courir puis me glisse dans la faible ouverture des grandes portes.

     La bibliothèque est éclairée par quelque cierges. Je ne dois faire aucun bruit. D'un pas de loup, je me dirige vers plusieurs étagères à la recherche de mon Saint-Graal. Ce n'est que quand je perds espoirs que je remarque un livre ancien, «L'histoire du nouveau royaume ». Je m'installe à la même table que la dernière fois puis commence ma lecture.

     Beaucoup de passage se trouvent dans une langue que je ne comprends pas. En revanche, je trouve le dessin d'une vieille carte datée de l'an 1301. Je reconnais avec facilité la capitale Elzengarde ainsi que le village de Govan, là où il faisait bien trop froid pour moi. Plus au sud, il y a la village de Maighua. De ce qu'en dit la légende, c'est là-bas que vivaient les loups sauvages.Les lycans ne devaient donc pas encore existaient à cette époque. A l'opposé de la capitale, je peux lire le nom Alenmur. Ce village ne me dit rien. Il n'y a aucune information dessus.

     Plus loin, dans le livre, l'interpellation des vampires apparaît enfin. Le récit explique la raison de la guerre. De ce que j'en comprends tous ce drame à été déclencher à la suite d'une histoire d'amour interdite. Les vampires existaient déjà mais cohabitaient dans la paix avec le reste de ce monde. Brigit, la grande déesse à donné naissance à une déité, Eugénie. A cette époque, tout comme dans celle actuelle, le mélange d'espace était proscrit. Il ne pouvait exister d'amour entre deux individus ne venant pas de la même origine. De ce fait, il n'existait pas de sang-mêlé.