Drôle de flirt [Satoru x Oc]

Chapitre 10

Lilie sentit une main lui tirer la joue ce qui provoqua de la réveiller. Ses yeux s'ouvrirent et aperçurent alors Loki, son petit frère.

- Debout Grognasse. Dit il.

Lilie fronça les sourcils avant de balancer un coussin sur la tête de son frère pour lui faire passer l'envie de l'insulter à nouveau. Celui-ci esquiva simplement le coussin en lançant un regard blasé sur la blonde.

- Au faite, tu sors avec lequel ? Demanda t'il, innocemment.

- Avec aucun des deux...

Les rougeurs et la déception de la jeune fille ne passa pas inaperçu au yeux du plus jeune. Même si elle était partie et qu'il lui en voulait, il était proche de sa grande sœur et la connaissait par cœur.

- Le grand avec un bandeau sur les yeux, c'est le célèbre Satoru Gojo ? Tu en as de la chance.

- Oui, beaucoup. Dit elle avec un grand sourire.

- Tu es tombé amoureuse de lui ?

- ... oui. Finit elle par avouer.

Son frère lui tapota l'épaule en signe de soutien avant de sortir du lit pour aller à l'école. La blonde profita d'être seule pour se changer et se préparer, son professeur et son camarade devaient déjà l'attendre pour la mission. Elle s'empressa alors de les rejoindre dehors.

- Salut Lilie. Dit Yuji, en baillant.

- Salut la belle au bois dormant. Renchéri le prof.

- Bonjour !

Elle s'inclina poliment en se rapprochant d'eux. Le petit groupe pouvait désormais se rendre au point de rendez-vous qu'avait donné le chef du clan.

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Ils marchèrent une bonne heure à travers Paris avant de se retrouver dans un coin un peu reclus, vers la campagne. Un vieille homme était assis sur un banc et leur fit signe de le rejoindre.

- Bonjour, je suis Satoru et voici mes deux élèves, Yuji et Lilie. Présenta le professeur.

Le vieil homme observa chacun des visages des personnes qui se présentait devant lui avant de se rapprocher lentement vers Yuji.

- Le réceptacle. Dit il, simplement.

Yuji semblait mal à l'aise et ne savait pas quoi dire tandis que le professeur acquiesça d'un hochement de tête pour confirmer ses dires. Lilie sentit une étrange sensation lui parcourir le dos, comme une mauvaise intuition. Elle secoua la tête pour rester concentré.

- Suivez-moi.

Le vieille s'enfonça alors dans une immense forêt, suivit de près par les trois exorcistes. Lilie sentit Gojo se rapprocher volontairement d'elle pour marcher à ses côtés. Leurs bras se frôlaient presque pendant la marche, ce qui fit sourire bêtement la jeune femme. Yuji marchait tout devant avec le chef de clan, lui racontant l'entièreté de sa vie ce qui semblait agacer le vieillard.

Ils arrivèrent finalement devant un petit temple en bois, semblant être à l'abandon. L'homme se retourna lentement vers Yuji.

- Tu dois d'abord te recueillir afin de préserver le bien du mal qui est en toi. Dit il en montrant le temple.

Yuji lança un regard à son professeur pour obtenir son accord. Satoru semblait inquiet mais autorisa son élève à y aller.

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Un long moment s'écoula, les deux exorcistes étaient sur leur gardes tandis que le vieil homme semblait de plus en plus suspect.

- Lilie, rejoint Yuji et dis moi si il va bien. Demanda Satoru.

Lilie hocha la tête et s'empressa d'entrer à l'intérieur, le vieillard lui agrippa le bras mais fut propulsé à quelques mètres plus loin par un coup de Satoru. Le professeur avait raison, ça ressemblait fortement à un piège.

La blonde entra et aperçu son camarade allongé au sol, inconscient. Elle se précipita alors pour tenter de le réveiller, utilisant son sort de guérison. Les bruits de combats dehors inquiétait la jeune femme, elle espérait que Satoru la rejoigne vite pour l'aider à secourir Yuji.

Elle sentit alors une poigne de fer lui agripper le poignet, elle tourna son visage vers son ami et aperçu des marques noirs apparaître sur son visage.

- Dégage, gamine.

- Yu...Yuji ? Dit elle, la voix tremblante.

- Non.

Lilie comprit immédiatement qu'il s'agissait de Sukuna, toute son âme lui criait de dégager d'ici mais son corps était paralysé par la peur. L'aura meurtrière et oppressante de Sukuna l'empêchait presque de respirer. Des larmes coula sur ses joues, sans pouvoir rien faire ni quoi dire.

- Allons, ne pleure pas. Je n'ai encore rien fait. Dit il, en ricanant.

- Je-

- Tu vois, je déteste les femmes du clan Hayame. Tu sais pourquoi ? Elles possèdent le pouvoir d'apaiser n'importe quelle blessure physique ou morale et d'apporter une sérénités parfaite même à une âme corrompu. Dit il sur un ton sévère en s'avançant vers Lilie.

Lilie avala difficilement sa salive. Elle se sentait ridicule et avait pitié d'elle même. Pourquoi était elle aussi pitoyable ? Elle avait promis à son père qu'elle deviendrait une grande exorciste mais au lieu de ça, elle tremblait comme une feuille devant le roi des fléaux. La blonde se mit alors à penser à Satoru, elle n'aura finalement jamais l'occasion de lui dire qu'elle l'aime et de le remercier d'avoir été si gentil avec elle.

- Une dernière volonté ?

- Satoru...

Fut le premier mot qu'elle réussit à dire avant de sentir quelque chose la transpercer au niveau du ventre. La jeune femme cracha du sang avant de s'écrouler au sol dans un bruit sourd.
Elle n'entendait plus rien et sa vision se troublait peu à peu, elle réussit tout de même à apercevoir son professeur entrer dans le temple pour combattre le fléau. Ses yeux n'arrivaient pas à suivre le combat, elle finit par les fermer et écouter sa respiration faiblir peu à peu.

Lilie sentit quelqu'un la soulever légèrement du sol, là réveillant alors de son coma. Ses yeux humides se posèrent sur ceux de Satoru, il avait l'air inquiet. Mais pourquoi ?

- Je suis désolée... chuchota t'elle.

- Ça va aller, tu ne vas pas mourir. Je vais te ramener à Tokyo. Répondit Satoru, en chuchotant lui aussi.

Lilie afficha un doux sourire, rassurée par les paroles de son professeur.

- Quand on sera rentré... est-ce que nous pourrions organiser à nouveau un bal ? Dit elle, la voix calme.

- Un bal ? Oui, bien sûr.

- S'il vous plaît, accepteriez vous de danser à nouveau avec moi ?

- Oui, j'accepte. Répondit il, en déposant légèrement ses lèvres contre celles de la blonde.

- Merci...

Lilie ferma alors les yeux pour toujours, les lèvres collées à l'homme qu'elle n'aura finalement jamais pu aimer.