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Les bas fonds. Cet endroit humide et tellement répugnant que même la population inspire ce sentiment. Voilà ou je vis actuellement, seule, sans mes parents. Chaque jour je me bas contre l'envie d'ingurgiter de la nourriture ou encore même celle de prendre une simple douche.

Mes géniteurs m'ont lâchement abandonnés alors que je n'avais que 5 ans. Je me suis occupée seule de ma personne, livrée à moi même sous terre alors que cet endroit n'attire que les criminels en manque de nourriture ou encore d'argent. Aujourd'hui, j'ai 10 ans, et bien sûr je réside encore dans ces maudites ruines.

Après avoir errer cette nuit dans les rues, je décide ce matin de chercher désespérément une maison en quête d'un peu de nourriture. Je fouille plusieurs bâtiments en restant très attentive aux alentours mais je ne trouve aucune trace de ce qui pourrait ressembler à un morceau de pain ou bien ne serait-ce qu'une pomme.

En me promenant dans toutes ces maisons de pierres, je décide de m'aventurer un peu plus loin que la limite ou je décide de m'arrêter d'habitude. Je franchis un tournant qui m'emmène dans une minuscule ruelle étouffée par des caisse de bois vides ou sûrement plusieurs errants comme moi ont du passer la nuit. En entrant dans une ruine, un bruit se fait doucement retentir vers le côté droit du tas de pierre. Je prends soin de poser ma main sur mon couteau de poche et m'approche lentement vers l'origine de la source du bruit.

Toi : Qui es là ?

L'individu ne prend même pas le temps de répondre qu'il se jette sur moi avec son couteau qui est maintenant juste devant ma gorge. Complètement déstabilisée, je prend soin d'observer celui qui est littéralement en train de me procurer une entaille au niveau de la gorge.

C'est un garçon, peut être un peu plus âgé que moi mais qui ne dépasserait pas les 13 ans, ses cheveux sont assez courts et de couleur noirs, ses sombrent yeux gris m'observent. Malgré le fait que je suis en train de me faire menacer de me faire tuer, en réalité ses pupilles reflètent la peur.

Toi : Ne me tue pas, tu as l'air d'être en manque de nourriture toi aussi.

Il ne me lâche pas du regard, je peux sentir sa respiration caresser mon visage pendant que ses yeux finissent par se perdre et à essayer de comprendre qui est en face d'eux.

??? : Pourquoi tu es venue ici ? C'est chez moi, tu n'as rien à faire là, morveuse.

Toi : Nous avons presque le même âge, je cherchais simplement de la nourriture, je suis désolée.

Le garçon me relâche et me laisse me relever doucement. Du sang coule de ma gorge dû à son couteau qui m'a laissé une belle entaille. Je prends le soin de chercher ce qui pourrait me servir d'éponge pour pouvoir stopper l'écoulement du liquide rouge.

Le jeune garçon m'envoie ce qui à l'air d'être un drap, je le remercie et pose celui-ci sur ma plaie.

Toi : Maintenant que les présentations sont faites, il ne me reste plus qu'à savoir ton prénom.

Il me regarde et prend le soin d'essuyer son couteau avant de le ranger délicatement dans son étui.

??? : Livaï, juste Livaï. Et toi ?

Toi : T/P T/N. Et je suis désolée de t'avoir surpris, je ne voulais pas t'effrayer, mais maintenant que je suis là tu ne sais pas ou je pourrais avoir un peu de nourriture à tout hasard ?

Livaï m'esquisse ce qui pourrait être un petit sourire en me faisant signe de le suivre. Il me conduit dans une pièce de la ruine ou nous venions de nous confronter pour y trouver dans celle-ci un gigantesque stock de nourriture. Je peux  y voir du pain, des pommes, différentes sortes de légumes, et même de l'eau claire. Je me retourne vers lui et le regarde, des étoiles scintillantes dans mes yeux.

Toi : Comment est ce que tu as pu te procurer tout ça ? C'est juste impossible.

Livaï : Tu ne sais simplement pas comment t'y prendre.

Je souffle du nez et lui demande l'autorisation pour pouvoir goûter à ce délicieux festin. Il acquiesce et se joint à moi.
Nous nous empiffrons jusqu'à ce que nos estomacs nous supplient d'arrêter de manger.
Une fois ce repas terminé, nous nous asseyons l'un à côté de l'autre.

Toi : Ravie d'avoir pu faire ta connaissance Livaï.

Livaï : Soit heureuse, je ne t'ai pas égorgée.

Je ricane et pose ma tête sur son épaule, le garçon sursaute et me regarde.

Livaï : Tch, ça va je ne te dérange pas ?

Toi : Non tout va bien. Et toi ?

Il lève les yeux au ciel et reste là, nous nous endormons lentement, engloutis par la fatigue d'avoir autant manger.



Coucou ! Voilà mon chapitre « d'introduction » si l'on peut dire, j'espère sincèrement que cette histoire vous plaira. Sachez qu'elle vient tout droit de mon imagination débordante quand je suis en cours à la fac...

N'hésitez pas à commenter et à voter je serais très heureuse d'avoir vos retours !

Prenez soin de vous,

Loutre,

༄ ‧₊˚ ↳ Since we're kids ↲ ༄ ‧₊˚ [ Livaï x reader ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant