Après notre matinée d'entraînement, l'après midi nous a été réservée au repos. J'ai décidé de tenter de proposer une petite promenade en forêt à Livaï, étant donné son air froid je m'attend évidemment à ce qu'il refuse.Je me dirige vers le bureau de mon ami et toque à la porte.
Livaï : Oui ?
Toi : Livaï, c'est moi.
Livaï : Entre.
J'ouvre la porte et aperçois Livaï en train de faire du tri dans ses papiers, ses cheveux tombent sur son visage et les deux premiers boutons de sa chemise sont défaits, je me sens hypnotisée par sa prestance. J'observe son bureau, parfaitement propre et sa tasse thé encore chaude à coté de la lampe disposée au coin du meuble.
Toi : Je voulais te proposer, tu viendrais avec moi faire une petite marche ?
Livaï : Tu ferais mieux de te reposer, les après-midi comme celle-ci son rares.
Toi : J'ai pas la tête à ça.
Livaï : Va te reposer.
Je baisse les yeux, évidemment qu'il allait refuser. Pourquoi je m'attendais à quelque chose ? Mais j'ai tout de même envie de rester à ses cotés.
Toi : Je peux rester ici ?
Livaï : Si ça te chante.
Je m'assoie donc sur son fauteuil au coin de la pièce et l'observe ranger tout ses papiers.
Toi : Pourquoi tant de paperasse ?
Livaï : Ce sont des papiers pour le Bataillon, disons que ce sont des informations sur ce qu'il nous coûte.
Toi : Je peux t'aider ?
Livaï : Tu vas me foutre le bordel, je vais te faire des piles et tu les rangeras dans les tiroirs que je t'indiquerais.
J'acquiesce et me lève pour attraper la première pile de papier que mon ami me tend, il m'indique alors le tiroir ou ranger celle-ci et je m'exécute. Pendant que nous rangeons ces papiers nous parlons aussi beaucoup, les sujets divaguent mais tournent énormément autour de notre enfance et surtout sur nos habitudes en étant gamins.
Toi : Tu te souviens quand je m'endormais sur ton épaule ? Même lorsque nous nous sommes rencontrés pour la première fois je me suis endormie comme ça.
Livaï : J'ai jamais compris pourquoi tu avais décidé de t'endormir comme ça alors que je t'avais tout de même presque planté ce couteau dans ta gorge.
Toi : Tu me l'a à peine posé dessus.
Livaï : Tu as toujours ta cicatrice ?
Je baisse légèrement le col de ma chemise et laisse apparaître cette marque que Livaï m'a laissé, cette marque que j'ai tant regardé durant son absence, qui représente une partie de ma vie. Je vois mon ami s'approcher et poser ses doigts sur celle-ci, il la caresse et me regarde.
Livaï : Effectivement, ça prouve que l'entaille était profonde. dit-il en repartant vers son bureau.
Toi : Malgré cette rencontre plutôt violente, j'ai su que t'étais pas méchant au fond.
Livaï : Tu as juste eu de la chance que j'ai eu un minimum de pitié pour toi.
J'hausse les sourcils et attrape la pile de papiers que me tend Livaï. Je sens son regard se poser sur moi pendant que je range les papiers qu'il me donne au fur et à mesure. Une fois finit, nous nous asseyons chacun sur un fauteuil en nous regardant.
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༄ ‧₊˚ ↳ Since we're kids ↲ ༄ ‧₊˚ [ Livaï x reader ]
FanfictionJ'ai grandi dans les Bas fonds, abandonnée par mes parents je me suis débrouillée seule et ai fait connaissance d'un petit garçon ayant subis les mêmes horreurs que moi. Il se prénommait Livaï. Les personnages ne m'appartiennent pas ils appartienn...