Je voulais la détester mais je ne suis pas de nature rancunière et en même temps à quoi bon ? Pourquoi je le ferais?
Ce n'est pas comme ci ce que je vivais était de sa faute, si ?Joan et moi on s'asseyaient toujours ensembles pendant les cours. On écoutaient le prof et quelques fois on jouait. J'étais celle qui aimait jouer et lui m'accompagnait dans mon délire.
Depuis que Samantha était entrée dans sa vie, tout ça c'était de l'histoire ancienne.
Ils s'asseyaient maintenant ensembles et de loin je les entendais rire et se marrer. Je les voyais jouer comme on jouait souvent ensembles, mais avec elle s'était différent. La façon dont il la regardait était différente de la façon dont il me regardait. Il avait l'air... amoureux
Et je me disais "Elizabeth ne sois pas égoïste, laisse-le s'il veut être avec elle, ne l'appelle pas"
Ça me faisait terriblement mal et je restais là silencieuse parce que j'avais peur. Oui j'avais peur de le confronter et qu'il m'abandonne, je faisais mon maximum pour ne pas le contrarier
Faire des scènes signifiaient que je l'aimais et je n'étais pas encore prête à lui avouer mes sentiments. Je ne lui faisais pas confiance et sachant comment il se comporte avec les filles.
Parfois je me sentais mal de ne pas lui faire assez confiance
Je vous dis il avait déjà marché sur mon cerveau jusqu'à
Un jour il était de bonne humeur et s'était assis à mes côtés
- Hey Liza
- Tu t'es souvenu de moi, j'apprécie
- Chaque jour je pense à toi et j'ai toujours un petit sourire là quand je t'imagine sourire et que tes jolies fossettes apparaissent.
Et voilà, je souriais. Comment ne pas! Il était doué pour me faire sourire. Ses yeux comme son sourire étaient (sont) magnifiques. C'est ça qui fait une partie de son charme. Il les tiens de sa mère et je vous assure que c'est une très belle femme.
Il s'était couché sur moi et le prof d'anglais faisait son cours. Elle a terminé 30min avant son heure alors on était là à jouer comme avant et j'étais... HEUREUSE je pensais que je l'avais retrouvé et que peut importe s'il était avec l'autre il pensait quand même à moi.
Je me donnais tellement de mal à croire que je comptais pour lui. C'était presque comme une prière. Chaque jour je devais me dire "Elizabeth compte beaucoup pour Joan" toute les journées je répétais et je répétais mais ça ne suffisait pas... J'avais beau me le répéter, au fond je n'y croyais pas.
Lors d'un jeu-dispute, je m'étais blessée enfin Joan m'avait blessé. Il avait proposé de soigner ma plaie mais j'avais refusé. Je ne voulais pas qu'il touche mon sang enfaite
J'avais du cotton et de l'alcool dans mon sac alors je les pris et quand je voulais commencer il les avaient arraché
- Laisse-moi faire !
- Non rend les moi, je vais faire ça moi-même
- C'est de ma faute alors c'est moi qui gère
- Ça va donne-moi
J'essayais de les lui reprendre mais en vain, je ne faisais pas le poids face à lui. Il me regardait d'un air "fais ton possible" et lorsque finalement J'avais décidé d'abandonner il avait rit
- Je t'aime quand tu es docile comme ça avait-il dit avec un sourire au coin des lèvres
Cette phrase c'est censé être un red flag non ou c'est toujours moi qui exagère ?Bref! Il avait tiré mon bras vu que c'était là-bas qu'il y'avait la plaie. Il s'était mit à la désinfecter. Ça faisait mal, parce qu'il le faisait maladroitement. Il appuyait tellement fort mais je n'avais rien dit parce que je trouvais le geste en lui-même très cute comme on dit.
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MAL-ÊTRE
JugendliteraturElizabeth Roché est une jeune et prodigieuse écrivaine de 24ans. Elle gagne beaucoup d'argent et s'est fait un nom dans le milieu de l'écriture, mais comme on dit, l'argent ne fait pas toujours le bonheur. Elizabeth est malheureuse, elle se sent mal...