Libères moi Harry. Laisses moi partir...
Laisses moi partir...
Quelle conne.
Je marchais d'un pas pressé dans une rue de pavés en direction de ma nouvelle fac. C'était mon premier jour, et pourtant je n'arrêtais pas de penser aux mots atroces que je lui avais dis. Comment avais je pu faire une chose pareille ?
Il pleuvait et je n'avais toujours pas de parapluie, mais l'avantage, c'est que la pluie couvrait mes larmes. Je me sentais affreusement coupable de le faire souffrir. Le pire, c'est que je n'avais pas pensé un seul mot qui était sortit de ma bouche. Je n'étais même pas sure de vouloir être avocate. Tout ce que je désirais, c'était que mes parents soient fiers de moi.
Ces derniers jours, mon père n'avait cessé de me féliciter, et de me prendre dans ses bras après que j'ai accepté de faire des études. J'avais vu dans son regard toute ma fierté qu'un père pouvait avoir pour son enfant. Et j'ignorais pourquoi mais j'avais besoin de le rendre fier, comme si il ne l'avait jamais été avant.
Pourtant je ne m'en souvenais pas, et ça me paraissait inconcevable qu'il puisse désapprouver sa fille. Pourtant, de manière inconsciente, je faisais tout pour avoir son attention et sa reconnaissance.
A la fin de cette première journée qui avait été très longues, je retrouvais Evan dans un café. Je lui racontait ce que j'avais sur le coeur, et il m'écoutait d'une oreille attentive. Je m'étais rapprochée de lui après l'autre dîné, et on passait la majorité de notre temps libre ensemble.
Quand je rentrais chez moi. Mon père m'accueillit à bras ouverts et me serra dans ses bras en me répétant que j'étais son petit trésor, alors que ma mère préparait un rôtis dans la cuisine en chantonnant.
Ça ressemblait à une famille parfaite. La seule chose qu'il manquait, c'était mon frère...
Le lendemain, après les cours, Evan me proposa d'aller boire un verre et j'acceptais. Il me faisait rire, c'était la personne dont j'étais amoureuse au lycée mais pourtant mes sentiments pour lui étaient encore là. Le pire dans tout ça, c'est que j'aimais aussi Harry... enfin... là moi intérieur le faisait. Là moi intérieur me hurlait de rentrer à la maison, chez nous auprès d'Harry, mais là moi lycéenne voulait rester avec Evan.
Ça n'avait pas de sens, n'importe quelle fille normalement constituée aurait choisit Harry Styles à la place d'un gars banal, et j'avouais ne pas comprendre mes propres choix.
Une part de moi n'osait tout simplement pas retourner à Los Angeles, car j'avais peur de la célébrité, de ma vie là bas. J'avais peur d'être une femme de 21 ans, mariée trop jeune avec un homme célèbre.
En France ma vie était simple, je vivais avec mes parents, comme une fille normale, j'allais à la fac, même si j'avais l'impression d'être plus jeune que les autres, j'avais des amis normaux, et Evan, un gars simple.
Dans cette vie il n'y avait pas de place pour la peur et l'anxiété. Même si j'en souffrais quand même, mais au moins, ce sentiment était réduis ici.
Dans la rue, vers minuit, trois filles m'arrêtèrent dans la rue. Je pensais qu'elle voulait me demander une cigarette ou des plans pour des soirées, mais à ma plus grande surprise, elle me demandèrent un selfie.
Evan restait silencieux à côté de moi alors que je ne savais pas comment réagir. Je posais sur plusieurs photos avec elles, en essayant de faire comme si c'était une habitude.
-Merci ! Me dit l'une d'elle.
-Au fait, on a vu l'interview du Late Late Show avec Harry Styles. On voulait te demander ce qui s'est passé... Dit timidement son amie.
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Never Forget
أدب الهواةRoxie est une jeune française qui se réveille à l'hôpital, et apprend qu'elle a survécu à un terrible accident de voiture. Elle souffre d'un traumatisme crânien qui lui a provoqué une perte de mémoire, et ses souvenirs des deux dernières années se s...