Story of another us

Max verstappen

I like that you're broken, broken like me

Maybe that makes me a fool

I like that you're lonely, lonely like me

I could be lonely with you

(lovelytheband - broken)

Après le Grand Prix de Grande-Bretagne, nous avons eu une pause de deux semaines entre les courses. C'est une période assez longue et je dois la mettre à profit. J'ai donc décidé d'aller à Naples pour rendre visite à mon oncle - mon petit cousin fait du karting, comme je le faisais quand j'étais enfant. Je veux toujours rendre visite à ma famille, car après être devenu pilote de Formule 1, je n'ai souvent plus assez de temps pour cela.

J'ai informé ma famille et mon équipe de mes projets. Bien sûr, tout le monde n'a pas réagi positivement. Mon père, comme toujours, était mécontent, car il pense que je dois passer tout mon temps libre sur le simulateur si aucune course n'est prévue. Et il se demande alors pourquoi les choses sont tendues entre nous. En fait, c'est pour cela que je n'ai pas vraiment fait attention à ses paroles, j'ai juste pris les affaires nécessaires à la maison et je suis allé à l'aéroport, d'où je m'envolerai pour l'Italie à bord d'un jet privé.

Le vol vers Naples ne dure pas longtemps, mais j'ai eu le temps de réfléchir à tout ce qui s'est passé ces derniers jours. Que s'est-il passé exactement dans ce couloir ? Et comment dois-je comprendre la réaction de Charles au fait que le baiser était réel ? Parfois, je ne comprends pas du tout ce Monégasque. Mais ses paroles soulèvent encore plus de questions : "Ça ne me dérange pas de le répéter". J'ai d'abord cru avoir mal entendu, mais Dan m'a ramenée dans le monde réel avec son rire sonore. Il a dit que j'avais l'impression que ma mâchoire inférieure était sur le point de rencontrer le sol. Je peux imaginer de quoi j'avais l'air.

Dan a ri encore un peu, puis il a dit quelque chose comme : "Deux personnes brisées se retrouveront toujours et se guériront l'une l'autre." Brisés ? Je suis d'accord sur ce point Charles et moi avons eu une vie assez difficile, et nous n'avons que vingt-cinq ans. Mais peu importe, la vie continue, alors continuez à sourire et à agiter les mains comme si tout allait bien.

"Ça ne me dérange pas de le répéter". Les mots de Charles se répètent dans ma tête comme un ruban de Möbius. Il ne serait pas contre le fait de répéter ce baiser, et il l'a dit alors qu'il était complètement sobre. Bon sang, ça ne me dérangerait pas non plus. Je me demande si c'est bien réel. Est-il vraiment possible de répéter le baiser ? Et pourquoi dirait-il cela ? Pour se moquer de moi et de ma réaction ? Et une fois de plus parfois, je ne comprends pas ce Monégasque.

Je me demande comment il passe ce week-end. Peut-être a-t-il lui aussi décidé de s'éloigner de la compétition et de faire une pause dans tout ce qui est lié aux courses, ou bien fait-il tout comme un pilote exemplaire et améliore-t-il ses compétences jour après jour ? Pour une raison ou une autre, je suis persuadé que la première option serait la plus appropriée. C'est un excellent pilote, même sans entraînement. Mais les gens croient qu'il n'y a pas de limite à la perfection. Mais Charles est parfait.

Je regardais les toits par le hublot de l'avion en pensant à Charles, et je n'ai même pas remarqué qu'un sourire se formait sur mes lèvres. Ce petit diable est en train de prendre le contrôle de mon esprit, et cela ne me dérange pas, pour être honnête.

Peu après l'atterrissage à l'aéroport, j'ai quitté mon jet privé et je me suis dirigé vers le parking, où ma voiture de location m'attendait déjà. Dieu merci à la personne qui a eu l'idée du service de location ! Je suis monté dans ma voiture et j'ai rapidement quitté l'aéroport pour me rendre chez mon oncle.