Story of another us

Carlos sainz

Everything is fine and nothing matters

Weather's always nice inside my head

I turn my music up so loud

Tired of bullshit, drown it out

Everything is fine and nothing matters
anyway

If I don't care

(All Time Low - Everything Is Fine)

La matinée qui suit le Grand Prix commence généralement par le fait qu'avant que les pilotes ne quittent l'hôtel, nous rencontrons d'autres pilotes dans le hall pour nous dire au revoir - nous sommes tous des rivaux, pas des ennemis, certains d'entre nous sont même des amis. La compétition sportive ne doit pas nuire à notre amitié.

Je me lève toujours avant mon compañero, alors c'est mon devoir sacré d'arriver à cette chambre d'hôtel et de l'obliger à sortir du lit avant l'heure de la rencontre dans le hall.

Comme je ne suis pas un loir comme mon amigo, j'ai déjà réussi à prendre une douche et un petit déjeuner. Cependant, j'ai pris mon petit-déjeuner dans la chambre, et non dans le café en bas - je préfère commencer la matinée par un petit-déjeuner tranquille avec des notes de jazz apaisantes, plutôt que de la musique pop dans un café souvent bondé.

Je me suis regardée dans le miroir avant d'aller dans la chambre monégasque, j'ai lissé mes cheveux légèrement ébouriffés et j'ai quitté mon habitación. C'est bien que nos chambres soient au même étage - il est dans la chambre "902", et je me suis installée dans la chambre "907". C'est parfait.

Quelques minutes plus tard, j'étais déjà à la porte de mon compañero. J'ai tendu l'oreille - je n'ai entendu aucun bruit à l'extérieur de sa chambre.
Il est déjà neuf heures du matin, la réunion est à onze heures. Je pense que deux heures pour le petit-déjeuner et la préparation des bagages lui suffiront.

J'ai frappé à la porte, mais personne n'a répondu. J'ai attendu un peu et j'ai frappé encore deux fois.

"Abre esta puerta ahora mismo, lord Perceval !" *

Oui, un Espagnol sexy comme moi ne peut pas être arrêté par une simple porte. J'ai donc continué à frapper à sa porte.

"Lord Perceval, ouvrez ! Vous savez que je ne pars pas !"

Et je ne pars pas. Je vais atteindre mon but et obliger ce Monégasque endormi à sortir de son lit et à ouvrir cette foutue porte.

J'allais dire quelque chose d'autre quand j'ai entendu un remue-ménage de l'autre côté de la porte. Est-ce que j'ai vraiment réussi à réveiller cet endormi aussi rapidement ? Bravo, car d'habitude, il me faut une dizaine de minutes de martèlement de la porte, accompagné des plaintes des habitants des chambres voisines. Mais que ne feriez-vous pas au nom de l'amitié ?

"¿De verdad, Charles? "**

A-t-il vraiment pris la peine de se lever après tout ? Au bout de quelques instants, la porte de sa chambre s'est ouverte et, sans même le regarder, je suis immédiatement entrée.

"Gracias a Dios ! Je pensais que vous étiez..."

J'ai immédiatement arrêté ma tirade amicale et colérique en voyant que Charles dormait paisiblement sur son lit. J'ai immédiatement fait le tour de la chambre et j'ai regardé la personne qui m'avait ouvert la porte.

"Max ?!"

J'étais en état de choc, et je viens de remarquer que la chambre était en désordre, et que Max ne portait qu'un drap de lit. Donc... il est nu ? ! Ça veut dire qu'ils... Dios mío ! Le simple fait de réaliser ce qui s'est passé ici la nuit dernière m'a fait me sentir tellement honteuse et embarrassée. C'est comme si j'avais découvert quelque chose que je n'aurais pas dû savoir. En tout cas, pas de cette façon. Et probablement pas maintenant.