Royana 1 : Une Guerre sans merci

Chapitre 7 : Visible de partout

      Dans le royaume de la glace, une fille de 13 ans avançait dans le froid obscur qui emplissait les lieux. Mais contrairement aux visiteurs qui viendraient ici, elle, n'avait pas froid, elle ne frissonnait pas, même pas d'un pouce. La fille avançait vers un grand bâtiment de glace aux portes de fer. C'était un château de glace et de pierres blanches. Un homme se tenait debout en habits de soie bleue ciel avec une couronne incrustée de saphir et de rubis. La fille s'avançait.
- Miriam, dit l'homme. Dépêches-toi, je dois te parler.
- Oui père, répondit-elle. J'arrive.
      Elle se mit à courir et arriva en moins de deux minutes devant son père.
- Viens, entre.
      Ils entrèrent à l'intérieur du château. Contrairement à l'extérieur de la demeure, dans le bâtiment, il faisait chaud, même extrêmement chaud.
- Tu as vu, dehors, ses ondes violettes, ma fille ? demanda le roi.
- Oui et je n'avais jamais vu ça auparavant, répondit Miriam.
- Ces ondes interfèrent avec la température du royaume qui se réchauffe, c'est très inquiétant.

      Dans le royaume de l'eau et de la roche, un adolescent de 13 ans s'approcha d'une porte très grande, qui s'ouvrit lorsqu'il dit :
- C'est Pannarianno, le prince de ce royaume.
      Il entra et arriva dans un couloir très éclairé grâce à des torches suspendues par de la roche. Des escaliers étaient sur sa droite et une série de portes à sa gauche. Il se dirigea vers l'escalier, prit la rembarde et les monta. Il se retrouva dans un long couloir où au bout, il y avait encore un escalier. Mais, après s'être avancé de trois pas, il tourna à gauche et déboucha dans un autre couloir. Un escalier était sur sa gauche et Pannarianno le prit, puis, il tourna à droite, ouvrit une porte et entra dans une pièce. Trois fauteuils étaient auprès d'une cheminée, des commodes étaient éparpillées dans les lieux. Deux adultes étaient assis en face dans deux des fauteuils.
- Viens, fils, dit un homme.
- Assieds-toi, rajout la femme, en face.
      Pannarianno s'assit dans le dernier fauteuil libre.
- Vois-tu ces ondes dans les cieux, mon fils ? demanda le père.
- Oui, et je les trouve très intrigantes, répondit le garçon.
- Moi aussi, ça m'intrigue, dit la mère. Ces ondes sont signes d'un mauvais présage.