Le Spectre

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Dictature : Concentration de tous les pouvoirs entre les mains d'un individu, d'une assemblée, d'un parti ou d'une classe

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PDV de Charles

Je me glisse discrètement dans la cour du Capitole, la résidence du « chef de l'Etat ». Je cours avec la lettre que j'ai trouvé dans le bureau de mon oncle plus tôt dans la journée.

Je l'ai mise dans une autre enveloppe signée de mon surnom Le Spectre. Il fallait que Lewis la fasse passer aux Invisibles le plus vite possible.

Moi- Lewis !

Lewis- Ah Charles. Quoi comme nouvelles ?

Moi- Regarde par toi même

Je vois Lewis lire la lettre. Quand il relève les yeux il me regarde gravement.

Lewis- Tu es sûr de vouloir continuer ?

Moi- J'ai fais la promesse à Jules d'aider les Invisibles. Si je dois en mourir c'est un risque à courir

Lewis- Je pense qu'il serait prudent que je dise à Sebastian qui tu es vraiment

Moi- Non ! Surtout pas ! C'est pas moi qui me bat pour la liberté mais eux alors je reste un anonyme, un spectre...

Lewis- Charles... Jules n'aurait pas voulu que tu te mettes en danger... Ton oncle a failli comprendre cet après-midi. Si Sebastian sais qui tu es il pourrait t'aider à t'enfuir

Moi- Je m'en fous. Si je me met en danger c'est mon problème. Au pire je risque quoi ? Mourir ? Au moins les gens sauront que tous les 1 ne se complaisent pas dans ce système de merde et encore plus si c'est le neveu de leur putain de dictateur.

Lewis soupire et je sais que j'ai gagné la discussion...du moins pour cette fois-ci. Je tourne les talons et je rentre au Capitole.

J'avais mis une tenue de sport alors je m'arrose un peu avec de l'eau pour faire croire que je faisais un footing. D'ailleurs je crois que ça me sauver la mise puisque mon oncle Henry m'attend

Henry- Tu faisais quoi ?

Moi- Un footing ça se voit pas assez ?

Henry- Arrête ton insolence

Moi- Tu vas faire quoi sinon ? Hein ? Rien c'est bien se que je pensais

J'aurais peut être pas dû dire ça puisque mon oncle me tord le bras et me traîne au sous-sol. Je me débat plus comme les premières fois. Ça sert à rien et puis plus tu te débats plus ça dure longtemps. Les coups durent plus longtemps et sont plus violents quand on se débat. Papa n'aurait jamais laissé oncle Henry nous faire du mal comme ça. Mais papa n'est plus là...

Combien de fois j'ai pris des coups pour protéger me petit frère Arthur de cette horreur. De ces cicatrices si profondes tellement profondes. Elles ne partiront jamais de mon corps

Mon oncle me fais enlever mon t-shirt puis m'attache les poignets avec les chaînes et retire sa ceinture. Là c'est sûr je vais prendre pour mon grade.

Je ferme les yeux et attends juste qu'il finisse de s'acharner sur moi. Bien sûr je pleure mais je me retiens de gémir de douleur je vais pas lui laisser le plaisir de m'entendre. Il y vas pas de main morte cette fois-ci mais bon ça fais longtemps qu'Henry ne m'avais rien fais

Quand les coups s'arrête je peux enfin respirer. Mon oncle me détache mais ne s'écarte pas de moi. Le pire c'est le ton doucereux qu'il utilise en chuchotant à mon oreille

Revolution T.1// LestappenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant