Chapitre 43

1.8K 251 10
                                    

Point de vue Desirée

La vie continue son cours normal en tout cas de mon côté. Tout se passe pour le mieux tant dans le cadre personnelle que professionnelle. Al hamdoulila. J'ai aussi arrêté mes rendez vous avec la psychologue car elle trouve que je vais bien je n'ai plus besoin de faire des séances et ce à mon plus grand bonheur.

Ce dimanche, juste après le petit déjeuner familial, Bakhao est venu à la maison je ne sais pour faire quoi. Dès que je me suis rendue compte que c'était lui je ne lui ai même pas laissé le temps d'en placer une. Tel un piquet je me suis levée puis j'ai pris mes filles avant de monter dans ma chambre car je ne voulais ni qu'il les voit ni qu'il me parle.  Il a le toupet de venir ici après tout ce qui s'est passé. Non je ne peux y croire.


Point de vue Omar

Plusieurs sentiments m'animent suite à ce qui vient de se passer. D'un côté je suis gêné car c'est vraiment humiliant de se faire ignorer comme ça surtout par son unique fille et d'un autre je peux comprendre Desirée car à sa place sûrement je ferai pire. Apparemment toute l'assemblée est gênée. Même tonton Bakhao il est debout à la même place la tête baissée.

Kader comme pour voler à mon secours invite mon beau père à s'asseoir et se met à discuter avec lui pour le mettre à l'aise. Aita et Balkhawmi se retirent suivi de reine. Tonton Bakhao entre alors dans le vif du sujet qui l'amène

~lui: kader, Omar si je suis là aujourd'hui c'est pour m'excuser auprès de ma fille et aussi lui remettre ses documents. Je sais que mon acte est ignoble et impardonnable mais j'ai l'audace de me déplacer jusqu'ici pour m'excuser car je sais qu'elle est musulmane et pratiquante et surtout qu'elle a hérité de la bonté de cœur de sa défunte mère. J'aimerai lui parler même si je sais que ce sera la dernière fois car je veux aller loin d'elle puisque que je ne lui cause que du tord. S'il te plaît je sais que c'est trop demandé mais laisse moi lui parler une dernière fois

~Kader: c'est déjà une bonne chose que vous ayez accepté vos torts. Comprenez là tout cela a failli lui faire perdre la tête pire la vie, donc ce n'est pas du tout évident pour elle. Elle vient tout juste de se remettre de cette situation

~moi: Tonton comme vous venez de le dire Desirée est une belle âme je vais lui parler pour l'amener à de meilleurs sentiments à votre égard

Sans attendre de réponse, je me lève pour rejoindre ma femme avec appréhension. Desirée est incontrôlable quand elle est en colère c'est quasi impossible de lui parler en fait. Toutefois je vais tenter le coup.

Je la trouve coucher sur notre lit avec les jumelles et reine. Cette dernière m'ayant vu la première se lève  après un échange de regard et prend les bébés pour sortir. À petits pas je rejoins ma femme qui est couchée dos à moi. Je m'installe à ses côtés. Je la regarde longuement avant d'aborder le sujet. Elle a les yeux ultra rouge et le visage serré.

Je lui remets les mèches qui étaient sur une partie du visage derrière l'oreille. Elle reste de marbre puis je la redresse de sorte qu'elle soit couchée sur mon torse. Comme si elle n'attendait que cela elle se met automatiquement à pleurer. Je lui caresse la tête quelques instants avant de tenter une approche.

~moi: princesse tu sais que cette situation tu dois l'affronter pour avoir une paix intérieure et avancer donc pourquoi tu repousses cela. Tu es ma lionne tu en as vécu des situations les uns plus délicates que les autres et tu en es sortie toujours beaucoup plus forte. Ceci est la dernière ligne droite et quoiqu'on puisse dire il est ton père

~elle: mon géniteur ne me redis plus cela s'il te plaît je ne veux aucun souci avec toi de grâce Emir

~moi : inshala on aura pas de souci. Mais quand même il est de mon devoir de te dire la vérité aussi amère soit elle, de te remettre sur le droit chemin que tu le veuilles ou non. Desirée je suis ton mari mais avant tout ton ami et ton frère surtout. Bakhao est ton père malgré ses défauts.

Dénouement Où les histoires vivent. Découvrez maintenant