Chapitre 6

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Une brise toute fraîche de fin
d'automne, caressa mon visage, caché de moitié, soulevant les mèches sauvage de ma chevelure de jais, alors que je commençais à galérer à vouloir garder ma capuche en place sur ma tête. Je marchais depuis peu, sur le même parc qu'il y a à peine une demi-heure mais cette fois-ci, j'étais accompagné. Malgré le fait que je n'étais pas seul, je semblait l'être tout au fond de moi, car les événements me rendaient toute chose... troublé, je ne pouvais définir plus explicitement ce que je ressentais, c'était juste inimaginable, incroyable, grotesque, la manière dont le destin pouvait changer les choses. Comme ton passé pouvais te rattraper aussi vite. Je pensais avoir enterré ce petit chapitre de ma vie, pire je l'avais carrément rayer, oublier à jamais, enfin c'est cela que je croyais. Cependant je ne pouvais figurer que sous le choc devant la preuve même de mon immaturité.








Je n'avais que 17 ans.



La femme, d'ailleurs rousse, qui m'accompagnait pour ma petite promenade dans mes pensées, toussa à ma gauche en m'invitant à baisser la tête vers elle, comme j'étais, de plusieurs centimètres, plus long qu'elle.















« Tu as bien l'air dans tes pensées, dis moi ? Se permît-elle de remarquer, même si sa question ressemblait plus à une affirmation.



- Oui, je... Je réfléchissais, vous dites que votre soeur s'est faites inséminer à ses seize ans ? M'étais je permit de demander.




- Hum, elle acquiesça, c'était en décembre 2017, elle allait avoir dix-sept ans le vingt-deux février. Et les petits sont nés début septembre, le quatre.



_ C'est fou.. je suis aussi de septembre, le vingt-deux.

- Oh ! Cela s'accorde joliment ! S'exclama t'elle, enjouée.

- Hum, oui vous avez raison... Il n'empêche, je n'y crois toujours pas... J'en ai du mal, comment ? »
















Je ne pouvais m'empêcher de me remettre en question. C'est vrai quoi ? Le système d'insémination artificielle a été ouvert au public, dans le pays en avril 2016, depuis que le gouvernement avait décidé que les garçons devenus mineurs d'à peu près 16 à 17 ans pouvait faire des donations de sperme aux hôpitaux spécialisés dans ce genre de domaine, ainsi aider plusieurs femmes dans le besoin d'avoir des enfants sans pouvoir le faire de manière naturelle ce qui était le cas des asexuels et des homosexuels,.. bref qu'importe la raison de la femme à utiliser cette manière de donner la vie, le fait et que cela fut très viral à ce temps-là, beaucoup de naissances ont eu lieu les trois années qui suivirent et plusieurs femmes commentèrent le positif des opérations, ce qui en incitait d'autres à cette pratique. Même si cela pouvait sembler cruelle, pour nous les hommes car au final on ne savait pas ce que devenait notre sperme, ni ce qui l'en avait été dû, si on avait un gosse ou non, au final c'était un inconvénient comme un autre, puisque la deuxième année on attribuait cette tactique qu'aux gens en couple ou un truc du genre. Mais finalement le gouvernement a dû revenir sur sa décision, puisque le taux de natalité été plus qu'élevé et la majorité des hôpitaux était monopolisé par les femmes enceintes ne laissant plus de place aux autres patients. Alors ils en ont conclus, avec une donation de sperme seulement tous les 4e du mois de chaque année et pas dans tous les hôpitaux.





Tout ceci pour dire que je faisais partie de ces jeunes ados de 17 ans qui donnait leur sperme sur un coup de tête, même si pour moi c'était plus comme une marque de rébellion qu'autre chose. Il n'en reste que j'ai donné ma substance et que par conséquent il a dû être utile à quelqu'un, une femme. Et bien que si auparavant je ne m'étais jamais attardé sur ce sujet ni même demandé ce qui a bien pu arriver à ma semence. Aujourd'hui, je ne sais que dire. Mais c'est juste inimaginable de rencontrer un gosse qui me ressemble comme deux gouttes d'eau plus de dix ans plus tard. C'est complètement...... fou.





































Insémination Artificielle |Kim Taehyung.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant