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ALIA COSTA
Novembre 2021


L'odeur métallique du liquide qui se répandait autour de moi était l'unique chose que je pouvais sentir. Du sang, énormément de sang.

Je peux encore sentir le verre se briser au contact du sol et par la suite les débris rentrer dans ma peau, ma respiration saccadée et ma vision trouble à la vue du sang qui se répand au sol, mon sang.

Ma tête devient lourde, je me sens terriblement fatiguée et décide de fermer les yeux pour me reposer. Au loin, j'aperçois une lumière blanche qui est si mystérieuse qu'elle se rapproche dangereusement de moi.

« Alia ! » C'est tout ce que j'entends de manière lointaine, j'essaye de répondre une réponse aussi brève qu'un oui mais j'en suis incapable, comme si mes lèvres avaient un poids beaucoup trop lourd à porter et beaucoup trop lourd pour que je puisse ouvrir la bouche.

Mon corps se mit à trembler avec mon prénom qui résonnait de plus en plus au fin fond de mon crâne.

Puis plus rien.

Bouffée d'oxygène.

Assise sur mon lit avec le cœur battant la chamade, étant près à quitter ma poitrine, j'essuie mes larmes en prenant conscience que je venais de faire un cauchemar de plus parmi tout les cauchemars que je peux faire ces derniers temps.

Les images de cette fameuse nuit ne font que revenir en boucle et jai l'impression de la revivre dès que la nuit pointe le bout de son nez.

Je passe la plupart de mes nuits à me réveiller en sursaut ou alors en faisant une crise d'angoisse juste avant de mendormir. La situation est plus que épuisante et mon corps commence à me le faire comprendre quand je vois mes cernes mais aussi quand je vois que jai de plus en plus de mal à me concentrer sur mon travail. Le séminaire approche de plus en plus et jai l'impression de ne pas avancer.

J'essaye de reprendre mes esprits en ouvrant grand la fenêtre de ma chambre afin de respirer de l'air frais, chose qui marche plutôt bien puisque je retrouve un rythme cardiaque normal au bout dune dizaine de minutes.

Je regarde mon téléphone et constate qu'il n'est que six heures du matin. Étant bien trop réveillée pour me rendormir, je décide d'enfiler une tenue de sport afin d'aller courir un peu et vider mon esprit bien trop embrouillé pour une heure aussi matinale. Je mets un short ainsi quun t-shirt de sport en n'oubliant pas mes air pods que Naël ma rendu il y a quelques jours seulement. Et c'est parti pour une petite heure de footing.




[...]




- Mais allez les gars, dîtes moi vous êtes pas cool à rien me dire, je souffle avant de me laisser tomber sur mon canapé avant de bouder

Samy et Karim étaient tout les deux devant moi, ils ont débarqué à l'improviste au moment ou j'allais taper une méchante petite sieste mais leur entrée très discrète m'a très vite réveillée. Ils sont venus en me disant qu'ils avaient quelque chose à me dire mais depuis qu'ils ont passé le pas de la porte, ils font exprès de ne pas lâcher le morceau ce qui a tendance à m'énerver très fortement.

- Vas-y on va lui dire, ton idée de blague c'est de la merde comme toujours Samy, lâche Karim avant de s'asseoir à côté de moi suivi de Samy

- Bon comme t'es notre reuss on va te faire écouter avant tout le monde le prochain son qu'on va sortir prochainement, m'annonce Samy simplement

- Genre je suis la première ? Même Mira la pas écouté ? Ils tournent la tête de gauche à droite Putain quand elle va savoir ça elle va hurler, je m'affole en agitant les bras partout, faites moi écouter ça ! Ça va être quoi le titre de la musique ?

𝐃𝐈𝐀𝐌𝐎𝐍𝐃𝐒 | 𝐧.𝐨.𝐬Où les histoires vivent. Découvrez maintenant