Chapitre 6° : Mon cœur te sera fidèle jusqu'à son dernier battement

52 7 10
                                    

🎧 : « Mon cœur te sera fidèle jusqu'à son dernier battement » Suzuya
Nda : D'ailleurs vous avez accès à l'image et à la musique en multimédia ou pas ? Parce que quand j'actualise sur mon tel ça fonctionne, mais sur ma tablette, ça n'apparaît pas et c'est problématique car j'écris et je lis sur ma tablette :(

[ Pdv Barbatos]~~[ XIVème siècle ap.Teyvatt, royaume de Germanie, anciennement Mondstad ]

La fête battait son plein dans le hall de mon palais, j'étais dans ma chambre en train de me préparer avec Lady Furina, la princesse du pays voisin qui est en exil depuis 14ans déjà. Elle m'a forcé à organiser cette soirée et elle n'est pas le genre de personne à qui l'on peut dire non. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle était en ce moment même en train d'appliquer du far sur mes yeux et du rose sur mes lèvres, un maquillage discret certes mais bon, je n'ai pas pu lui dire non. En me regardant dans le miroir, je ne pu cependant m'empêcher d'être dégoûté, ce visage, si semblable à celui de Venti, je m'en voulais tous les jours d'usurper encore une fois l'identité de mon ami, les dieux ne voulaient apparemment pas me permettre d'honorer sa dernière volonté. Mais je fit mine de sourire pour ne pas que ma princesse pense que je n'aime pas le magnifique travail qu'elle a fait.

- Tu es le plus beau roi que je ne connaisse mon chéri ! J'aurais dû accepter de t'épouser je crois.

Je ris à gorge déployée à sa blague, nous étions promis depuis l'enfance mais en grandissant elle avait accepté la main d'un autre, le fils d'un certain duc Wenig et c'est mieux ainsi. Contrairement à ma vie précédente dans laquelle je ne me souvenais que du moment où j'étais adulte, dans celle-ci j'ai le souvenir d'avoir été enfant et d'avoir grandi. Nous sommes au début du 14ème siècle, et j'ai 27 ans, Furina est une amie d'enfance, au début j'étais réticent, je ne voulais être proche de personne, mais comme je l'ai dit nul ne peut résister à la princesse du royaume de France. Elle a su m'apprivoiser et je dois avouer apprécier son attention, platoniquement bien sûr, ça me semble bizarre de les comparer mais dans un sens elle me fait penser à Vennessa. Une amie avec qui je me sens moi-même. Furina est une jeune fille insouciante, elle est un peu plus jeune que moi, elle souris beaucoup, elle rigole énormément, elle adore danser, et grâce à elle j'ai repris goût au chant. Enfin je n'ai pas vraiment eu le choix, dès qu'elle a entendu ma voix elle m'a supplié jusqu'à demander à mes parents de me donner un tuteur pour travailler mon talent enfoui, il lui ont payé à elle aussi des cours. Sacré Furina. Au début ça m'as dérangé, mais je dois admettre que chanter m'avait manqué. Elle et moi sommes inséparables malgré mes appréhensions, je suis bien conscient de la malédiction qui pèse sur moi, que tout ceux que j'aime me tourneront le dos, cependant je ne veux plus m'empêcher de vivre à cause de ça. Mes ailes furent arrachées autrefois, mon dos n'est pas fragile, je ne suis pas fragile.

- Venti chéri ? Ce n'est pas le moment de rêvasser la fête ne va pas se faire toute seule !

Elle m'attendais dans l'encadrement de la porte, dans sa sublime robe longue, bleu et bouffante, ornée de bijoux les plus onéreux les uns des autres. Cette femme respire le luxe. Et je respire sa joie de vivre, en espérant qu'elle déteigne davantage sur moi. En vérité j'ai peur du jour où elle fera partie des gens qui me fassent souffrir. Je la rejoignis et nous descendîmes l'escalier en spirale sous les regards des vautours de la noblesse et les applaudissements hypocrites qui appartenaient à ces gens-là.

C'est ainsi depuis que mes parents sont morts d'un naufrage l'année passée, je n'étais pas vraiment triste car je n'étais pas très proche d'eux et puis je ne les considérais pas vraiment comme mes parents à moi. Furina était très triste contrairement à moi, elle les aimait beaucoup eux qui l'avaient recueilli comme leur propre fille quand sa famille s'est faite assassiné lors d'un coup d'état.
J'organise depuis sous les conseils de mon amie beaucoup de bals masqué, comme le faisait le roi et la reine avant moi. Si ça ne tenait qu'à moi je n'organiserais rien du tout.

J'ai cru, et je croirais toujours en toi. { fanfiction genshin impact } XiaovenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant