Les Cadenas de mon Cœur

Chapitre 8

"Mes cauchemars anciens reviennent.

Cette nuit, j'ai senti quelqu'un accroupi sur moi, et qui,

sa bouche sur la mienne, buvait ma vie entre mes lèvres."

- Guy de Maupassant

HOPE

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    Je me regarde une dernière fois dans le miroir, m'attardant sur l'image qui me renvoie un reflet embellissant de moi-même. Il est bientôt temps d'enlever cette couche de maquillage et de défaire ma belle coiffure, les vestiges d'une soirée mémorable. Ce soir-là, je venais de vivre l'un de mes plus beaux rendez-vous romantiques avec mon petit ami. L'ambiance était à la fois amusante et romantique, et nous avions partagé des moments de complicité et de tendresse. Nous riions, nous embrassions, et tout semblait parfait.

Les flammes des bougies allumées dans le restaurant reflétaient dans mes iris verts, ajoutant une lueur magique à cette soirée spéciale. La table était parfaitement décorée, laissant échapper des larmes de joie à chaque détail pris en compte. C'était l'une des meilleures soirées de ma vie, une soirée où l'amour et la passion étaient palpables.

Après notre délicieux repas, je suis rentrée chez lui, et l'excitation de la soirée restait gravée dans ma mémoire. J'étais assise face au miroir situé dans sa chambre, repensant à cette soirée en souriant. Zack, mon petit ami, était adossé à la porte, m'observant avec un sourire tendre.

Il s'approcha lentement de moi, ses pas faisant à peine un bruit sur le sol. Doucement, il posa ses mains chaudes sur mes épaules, faisant naître un frisson le long de ma colonne vertébrale. Sa voix, douce et chaleureuse, murmura à mon oreille :

— Tu es magnifique, mon cœur.

J'ai baissé la tête modestement, incapable de cacher mon sourire qui s'agrandissait au fur et à mesure qu'il me complimentait. Mon regard s'est croisé avec le sien à travers le miroir, laissant apparaître l'amour et la complicité qui nous unissaient. Plusieurs minutes se sont écoulées, mais le temps semblait s'arrêter, suspendu à l'intensité de notre connexion.

Puis, il a osé rompre le silence, en baissant doucement l'une des bretelles de ma robe. Il m'a regardé avec désir.

— Désolé, mon ange, mais je n'ai pas envie ce soir. lui dis-je.

— Allez, s'il te plaît, après tout l'argent que j'ai dépensé au restaurant. Tu peux bien m'offrir cette récompense.

Je ne réponds rien, continuant à le fixer dans le reflet. Il continue de baisser mes bretelles jusqu'à apercevoir mon soutien-gorge. Qu'est ce qu'il lui arrive d'un coup ? Jamais il ne m'a forcé. Est-ce bien lui ? Des larmes de colère se déploient sur mes joues. Je me lève brusquement, remonte ma robe et lui fait face.

— Tu veux me faire culpabiliser maintenant ? Qu'est-ce qu'il t'arrive ? le grondai-je.

Il m'a répondu d'une manière légère, comme si son geste n'avait pas d'importance particulière :

— Oh c'est bon c'est rien Hope, on l'a fait des milliers de fois !

— Et alors ? Tu peux pas respecter mon choix ? Si je te dis que je n'ai pas envie, tu arrêtes !

— Tu es vraiment égoïste !

La réponse m'a profondément choquée. L'idée que je devienne un simple objet pour lui m'a profondément blessée. Il m'avait gâtée, mais il y avait tant de façons de montrer son affection, de témoigner de son amour, sans se sentir forcé.