Sa vie, ton visage.. [AU]

18 - Etincelles de détente

Bonjour à tous !

Je suis ravie de vous présenter le nouveau chapitre . Celui-ci, est un peu plus court que d'habitude, mais bon il a le mérite d'être là ! J'espère sincèrement qu'il vous plaira .

N'oubliez pas de me faire savoir ce que vous en pensez à la fin. Votre avis compte énormément pour moi !

Je vous souhaite une excellente lecture. Restez à l'affut, la suite arrivera bientôt !

À très vite,

Camel100.

Dimanche 16 Décembre - 9h15 - Appartement de Lexa

La journée commence paisiblement après cette soirée mouvementée chez Octavia et Lincoln. Les rayons du soleil, commencent à apparaitre et a caresser les murs du salon, créant une impression de chaleur, alors que nous sommes en plein mois de décembre.

Les événements de la veille persistent dans mes pensées, une suite de moments marquants. Entre l'annonce à Raven et Clarke de la rupture feinte avec Anya, les jeux de séduction entre cette dernière et Raven, les avances maladroites de Niylah envers Clarke, les palpitations d'un possible désir d'enfant entre Lincoln et Octavia, et enfin, la complexité grandissante entre Clarke et moi.

C'est le genre de trucs qui te fait cogiter.

Aiden, insouciant comme toujours du haut de son jeune âge, s'occupe de ses jouets dans le salon, installé près du sapin qu'il m'a aidé à décorer au début du mois et qu'il chérit particulièrement. C'est un peu son premier Noël où je sens qu'il en perçoit pleinement la magie. L'année précédente, malgré tous nos efforts, entre la famille de Costia et la mienne pour qu'il passe des fêtes agréables malgré les circonstances, notamment la présence de Costia à l'hôpital et son décès peu de temps après les festivités, cela n'avait pas permis à Aiden de pleinement savourer cette période.

Soudain, la sonnerie de la porte retentit, me ramenant à la réalité après une courte dérive mentale sur Costia. Surprise , je me dirige vers l'entrée et découvre Anya, arborant un sourire en coin, comme si elle portait en elle quelque confidence à partager.

- Salut Lex' ! J'espère que je ne dérange pas, j'ai vu que tu étais réveillée parce que tu étais en ligne sur les réseaux. Je pensais qu'on pourrait prendre le petit déjeuner ensemble, dit-elle avec une invitation implicite, exhibant un sachet de viennoiseries.

Sa visite est inattendue, mais je la convie à entrer avec joie. Il est de notoriété publique que nos petits-déjeuners et déjeuners sont souvent le prétexte à des moments partagés avec Anya. Elle a cette étrange habitude de commander des plats variés – chinois, fast-food, pizza – et de nous inviter à les partager avec elle, arguant : "J'en ai beaucoup trop, je n'arriverai jamais à tout finir seule". Une excuse un brin tirée par les cheveux, mais je fais semblant de ne rien remarquer car Anya n'avouera jamais qu'elle apprécie ma compagnie ainsi que de mon fils, autant que ces plaisirs culinaires.

Les moments qui suivent, entre les tasses de café et les croissants, s'écoulent dans une atmosphère décontractée. Anya, malgré son air sérieux, semble plus détendue que jamais. J'en profite donc pour évoquer un peu la soirée passée.

- Au fait, Anya, je voulais te remercier, commence-je, une gratitude sincère transparaissant dans mes yeux. Pour avoir mis fin à cette mascarade entre nous. C'était pesant, et je pense que cela a clarifié pas mal de choses.

Anya me fixe avec un sourire complice, presque taquin.

- Lex', il était grand temps que je mette fin à ce petit jeu. Je veux dire, cette comédie de couple fictif. Cela devenait trop complexe à gérer, même pour moi, et je ne faisais qu'ajouter de l'huile sur le feu sans le vouloir, ca devenait usant. Si quelqu'un ce devait d'en assumer la responsabilité, c'était bien moi. C'était de mon devoir de régler ça.