Sa vie, ton visage.. [AU]

33 - Un jour de mémoire

Hello à tous !

Comme promis, il y aura bien deux chapitres cette semaine : un aujourd'hui et un autre dimanche. Aujourd'hui, vous allez découvrir un chapitre qui met en lumière la difficulté de Lexa à affronter le premier anniversaire du décès de Costia, mais aussi toute la tendresse de sa relation naissante avec Clarke. Vous verrez, Clarke est vraiment adorable dans ce chapitre, pleine de douceur et de soutien.

Petite information : j'ai passé l'histoire en mode "mature". Non seulement à cause du thème du deuil, qui peut être difficile pour certains lecteurs en fonction de leur âge, mais aussi parce qu'il est possible qu'à l'avenir, il y ait des passages un peu plus osés. Je préfère donc prévenir d'avance.

D'ailleurs, si cela ne vous dérange pas, pourriez-vous me laisser un commentaire avec votre âge ? Et dites-moi si des passages plus adultes (type lemon) vous mettraient mal à l'aise ou non. En fonction des réponses j'aviserais sur le contenu.

Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture, et rendez-vous dimanche pour la suite !

Camel100

Mercredi 9 janvier - Appartement de Lexa - 07h00

Je me réveille avec un nœud dans l'estomac. Depuis plusieurs jours, cette date me hante, mais aujourd'hui, elle est là, inévitable. Un an. Un an que Costia est partie. Je regarde le plafond de la chambre, immobile, comme si le simple fait de respirer était devenu une épreuve. Une journée entière m'attend, remplie de silence, de souvenirs qui affluent, de douleur, même si je m'efforce de faire comme si de rien n'était.

Je prends mon téléphone pour regarder l'heure, 7h00 pile, mais j'ai l'impression d'avoir à peine fermé l'œil...

Dans le silence de l'appartement, j'entends Aiden commencer à bouger dans sa chambre. Ce 9 janvier est un jour comme les autres pour lui, il ne sait pas encore que cette date a une signification si particulière. Et quelque part, ça me soulage qu'il ne ressente pas ce poids que je porte aujourd'hui. Pour lui, c'est une journée normale : un mercredi sans école, des jeux toute la journée. Mais pour moi, tout est différent.

Mon téléphone vibre. Plusieurs messages de ma famille sont déjà là, prêts à me rappeler que cette journée est particulière. Je prends une grande inspiration avant de les lire.

Reçu - 06h28 de Maman :

On pense très fort à toi et à Aiden aujourd'hui. Courage, on est avec toi.

Reçu - 7h02 de Luna :

Si tu as besoin de parler ou de quoi que ce soit, tu sais que je suis là. Je t'aime.

Je soupire, et une vague de tristesse me submerge. Leurs mots sont pleins de bienveillance, mais chaque phrase ravive la douleur que j'essaie d'étouffer. C'est difficile d'admettre que, même après un an, la blessure est encore si vive.

Je me lève lentement après leur avoir répondu et me dirige vers la cuisine pour me préparer un café. Alors que je bois ma première gorgée, mon téléphone vibre de nouveau. C'est Anya cette fois.

Reçu - 7h14 :

Je sais que cette journée ne va pas être facile. Si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis là. Même si tu veux juste hurler ou pleurer, je comprends. À toute à l'heure.

Je souris légèrement. Encore une fois, Anya sait comment trouver les mots justes.

Envoyé - 7h15 :

Merci. Je vais essayer de passer la journée comme d'habitude, mais c'est bon de savoir que tu es là en cas de besoin. À toute.