Chapitre 3

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Maïna

Putain ! J'ai passé une semaine merdique, entre les règles qui se pointe une semaine en avance, les regards « furtifs » de Monsieur Miler, d'ailleurs je suis grave fière j'ai eu 17/20 à sa dissertation, quand il me l'a rendu j'ai pu apercevoir une pointe de fierté dans son regard mais peut être que je me trompe, oui sûrement. Mon père essaye de me joindre tout les jours, 5 fois par jours ce qui ai ironique c'est ce n'est pas pour moi qu'il appelle mais pour la thune que je pourrai potentiellement lui donner sauf que surprise: je n'ai pas encore reçu ma paye.

Bref semaine de merde mais il y aurait pu avoir pire. Comme par exemple, le retour subite de mon ex alors qu'il est normalement parti à Paris pour 6 mois. Ça ce serait la catastrophe, la putain de catastrophe.

19h36

J'entends la porte s'ouvrir et claquer d'un seul coup. Ça c'est Tya qui est énervé, très énervé. Je vais la rejoindre pour savoir ce qui ce passe avant quelle ne détruise tout l'appartement. Je la vois assis sur le canapé en train de marmonner des mots en italien que je ne comprends pas.

- Per chi si prende questo cane ! Il peggio, se n'è andato senza nemmeno scusarsi !

- Tya lâche un peu se coussin, il ne t'a rien fait, dis-je à moitié hilare.

Ma meilleure amie me lança un regard noir avant de serrer encore plus fort ce coussin.

Quelle est têtu !

Je viens m'asseoir près d'elle pour comprendre pourquoi elle est si énervé.

- Tya, que ce passe t-il ? Demandais-je mi inquiète mi hilare.

- Ce qui ce passe Maïna, c'est que y'a un petit batard qui me bouscule, il part, il ne s'excuse pas alors que mon expérience que je prépare depuis une semaine vient d'être gâcher parce que Monsieur n'a pas voulu ce décaler.

Ok celui qui a fait ça souhaite vraiment mourir. Tya à deux règles, ne pas toucher au nounours guimauve dans le placard et ne pas la déranger dans ses expériences au labo. Joâo et moi avons déjà fait l'expérience avec les nounours guimauve et je ne souhaite à personne de ce faire courser par une Tya en colère avec un manche à balais dans la main.

- Tu veux qu'on prépare un plan machiavélique ? Proposais-je.

- Ne t'en fait pas j'ai repérer sa salle d'expérience, il ne comprendra pas pourquoi tout explose, dit-elle avec un sourire carnassier.

***

4h27

Bordel ! Je revois et revois ce moment depuis 2 mois. J'ai assez souffert vous ne pensez pas ? J'en ai pas assez bavé c'est ça ? Des larmes silencieuses coulent le long de mes joues, j'en fais abstraction et pars m'habiller. Dans ses moments là, la seule chose que j'aime faire, à par avoir des pensées suicidaires, c'est prendre ma moto et rouler jusqu'à la dune Uluru. La nuit c'est tellement magnifique.

Alors après avoir fais un baiser sur la joue à Tya je prends mon casque, mes clés et je descends les escaliers. Elle est là. Magnifique. J'ai pu me l'offrir grâce à mes économies. Elle est vraiment magnifique. Je monte dessus, enfile mon casque et pars dans la nuit noir d'un samedi soir.

***

4h58

Me voilà. La dune Uluru est magnifique, même si maintenant elle est toute noire, je sais que quand le soleil l'illumine elle devient époustouflente.

Je m'arrête. Regarde les étoiles. Elles sachent les mauvaises pensées. Le silence est apaisant. Il calme le rythme de mon cœur. Un endroit parfait pour fuir ses problèmes. Fuir. L'être humain en ai spécialiste. Il préfère fuir que d'affronter le réel problème. Je ne suis pas si différente, je fuis plus qu'il n'en faut.

L'épine du bonheurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant