Chapitre 13

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Layan

Avril, 19h22

— Layan, vous vous êtes embrasser ?!

— Arrête de crier tu es à un mètre de moi je t'entends très bien. Oui on c'est embrasser et je devrais pas dire ça mais c'était vraiment bien. Trop bien.

— Est-ce qu'elle vos le coup ?

— Oui, dis-je sans hésité.

*Ding*

Je regarde l'écran de mon télèphone pour découvrir un SMS d'un numéro inconnu.

DE INCONNU:

*Photo de Maïna*

Je te conseille de ne plus t'approcher d'elle, si tu veux pas qu'il lui arrive quelque chose.

— Putain c'est quoi ce bordel !

— Qu'est-ce qu'il te prend ? Demanda t-il en s'approchant de moi.

Je lui montre le message envoyé par l'inconnu. Et s'il lui faisait du mal ? Elle a trop souffert, je peux pas lui faire ça.

— Il l'a menace. Tu veux qu'on retrouve ce batard attardé ?

— Je... Elle a trop souffert. Je veux pas qu'il lui arrive encore quelque chose. Il faut... Il faut que je m'éloigne. C'est pas la première fois en plus qu'il menvoie ce genre de message.

Elian ne répond rien. Je vois qu'il n'est pas d'accord avec mes propos mais je n'ai pas le choix. Il est trop près. Il pourrait lui faire n'importe quoi.

À MAÏNA:

C'était une erreur. Je veux plus jamais qu'il se passe quelque chose entre nous.

Mon cœur se sent déjà vide. Putain qu'est-ce que je viens de faire ?

— Comme d'habitude. Tu gâches toujours tout.

— Tu l'as ferme Tara.

Elian me regarde avec des yeux spetiques. Merde.

— Layan ? Est-ce que ça va ? Tara est morte tu sais. Tu tu l'as tué, tu te souviens ?

***

Maïna

19h22

DE LAYAN:

C'était une erreur. Je veux plus jamais qu'il se passe quelque chose entre nous.

Des larmes perlent au coin de mes yeux. Mais elles ne sont pas de tristesse mais de colère. De rage. Pour qui ce prend t-il ? Il se croit au supermarché ? En mode me prendre puis me reposer ? Tu pensais vraiment qu'il allait ce passer quelque chose entre vous ? T'es qu'une conne.

Plus jamais je me fais berner. Ma confiance au oubliette.

Ne fais plus confiance à personne. Personne ne tient ses promesses. Tous le monde t'abandonnent, parce que tu n'es rien. Juste une merde.

J'essaye de calmer les pensées négative en allant chercher un roman. Je m'échappe, m'échappe de cette réalité qui me donne vraiment plus envie de me battre. Qui me donne tout sauf envie de me battre.

***

07h42

Lundi. Je ne l'ai jamais autant detesté que aujourd'hui. J'ai passé mon week-end à lire en essayant de ne pas penser au rateau que j'ai pris. Aujourd'hui je le déteste autant car dans 20 minutes je dois être assise sur un siège de l'amphi où il fait cours. Le regarder pendant 2h comme s'il ne m'avait pas embrasser. Comme s'il ne m'avait pas blesser en disant qu'il regrettait par message. J'ai eu le droit cas un putain de message.

L'épine du bonheurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant