Chapitre 17

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Layan

Avril,14h26

On roule sur ma moto. Pour aller chez moi. Elle est juste derrière moi. Elle ne se tient pas à ma taille, ses mains sont posées sur les poignées à côté d'elle. Qu'est-ce que je suis en train de faire ? Je vais vraiment l'emmener chez moi ?

Mon cerveau brouille de question, je ne vois pas le temps passer, nous sommes enfin arrivé en bas de chez moi. Quelques drogués trainent dans le parc miteux à quelques mètres de mon petit appartement, l'édudiante derrière moi observe mon quartier, mon monde.

— Tu vis ici ? Demande t-elle surprise.

— Pourquoi ça t'étonnes ?

— Un peu. Enfin je pensais que tu vivais dans une belle maison dans le centre de la ville.

— Mauvaise pioche Amira, si tu cherchais un homme riche c'est le quartier à côté, répondis-je une pointe de colère dans la voix.

Elle me lance un regard à la fois troublée et dégouté que j'ai insinué qu'elle était là que pour l'argent.

— T'es vraiment déguelasse, lance t-elle en me balançant son casque en se dirigeant à l'endroit invers de mon appartement.

— Tu vas où, demandé-je d'une voix ferme.

Elle ne me répond pas, elle continue son putain de chemin jusqu'à me rendre fou.

— Bordel, elle me rends fou, me murmuré-je à moi même. Maïna arrête de faire ça.

Elle se retourne pour me regarder, son regard en dit long sur ce qu'elle pense et ce qu'elle va me lancer dans quelques secondes. Elle est mignonne quand elle s'énerve.

— De faire quoi ? De de te faire la gueule parce que depuis que je te connais c'est la troisième que tu insinues que je suis une pute.

— Je...

— J'ai pas fini. Ensuite un jour tu es gentil, l'autre tu es ignorant, tu crois que y'a marqué parc d'attraction sur mon front ? Tu me promets d'être toujours là mais c'est que parole et parole mais enfaite tu sais quoi j'en ai plus rien à foutre de ta parole comme je te l'ai dis j'ai couler et personne ne peux me sauver.

Après ce discours la métisse me tourne finalement le dos pour rentrer, je pense, chez elle. Je ne pensais que ma remarque allait engendrer ça mais pendant son discours je me suis rendu compte que j'ai encore plus merder que ce que je pensais.

Pour m'assurer qu'elle va bien, je reprends ma moto et la suit jusqu'à ce que je sois sure qu'elle est en sécurité.

Ding !

La sonnerie de mon télèphone retentit dans mon casque de moto. Je décide de m'arrêter quand Maïna est enfin rentré dans un batiment d'un quartier que je trouve un peu moins pourris que le miens.

DE KAINA:

Bon morveux j'ai prs des billets d'avion pour l'australie, pour mai. Mes conditions pour qu'on passe un bon séjour tout les deux: tu as interet à te faire pardonner par la meuf qui obsede tes pensées, que dans ton bleb perdu les nanas soient des bombes et que je retrouve Elian.

À KAINA:

Tu ne veux pas aussi que je vienne te chercher en décapotable et que je sorte le tapis rouge ?

DE KAINA:

Ça sera pas de refus après tout je incroyablement sexy, intelligente, belle, drôle et une incroyable sœur.

À KAINA:

Ça va les chevilles ?

DE KAINA:

Toujours intacte je dois dire.

L'épine du bonheurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant