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Je me souviens d'un logo collé sur le pare-brise de la voiture qui avait failli m'écraser. Celle que mon père conduisait...
Dès que j'arrive dans ma chambre, je me précipite sur mon ordinateur et cherche sur le Web le logo Aigle noir. Mais rien ne s'affiche. J'ajoute "Calabre" et soudain, plus de 573 000 résultats apparaissent.
« Le logo de la seconde plus dangereuse mafia de la Calabre. »
Tante : Tu cherches quoi ?
Bella : Depuis quand tu es dans ma chambre ?
Tante : Depuis un moment déjà.
Je reste silencieuse, la fixant, essayant de comprendre.
Tante : C'était la raison pour laquelle ta mère ne voulait pas que tu te mêles de cette histoire.
Bella : Mon père travaille pour une mafia puissante ? C'est ça le secret ? Très bien, j'arrête mes recherches, es-tu contente ? Il est encore temps pour moi de ne pas me mêler de tout ça.
Elle me lance un regard triste, puis quitte la pièce en claquant la porte.
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Point de vue de Matteo
- Matteo.
Matteo [chauffeur] : Si, signore (oui, chef).
- Pourquoi cette fille refusait-elle de se pousser du chemin ?
Matteo : Je l'ignore, chef. Elle est peut-être restée figée à cause de la peur ou de quelque chose dans ce genre. Je vous suggère de vous concentrer sur des choses plus importantes.
- Cesse tes suggestions, je ne suis pas d'humeur pour ça.
Matteo se mord la langue, embarrassé par sa réponse. Le silence retombe, lourd de tension, jusqu'à ce qu'ils arrivent à la villa.
Le chef était sur le point de descendre de la voiture.
- Matteo.
Matteo : Oui, chef.
- Retrouve et ramène-moi cette fille.
Matteo : À vos ordres, chef.
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Point de vue de Leonardo
Leonardo - Alors, tu veux que je trouve une fille dont tu n'as ni photo, ni nom, ni aucune autre information.
Matteo : Tu es le meilleur agent de la mafia, Leonardo... Je vais te la décrire.
Leonardo : Tu pourrais même me dire où tu l'as croisée.
Matteo : Oui, ça aussi.
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Point de vue du chef (Asher Casciano)
- Tout s'est bien déroulé comme d'habitude.
Un homme : Oui, chef.
- Ce n'était pas une question.
Les hommes restent silencieux, n'osant plus prononcer un mot.
Soudain, des voix s'élèvent au loin.
« Je t'ai dit d'attendre, crétin ! Tu ne peux pas le voir sans rendez-vous ! »
J'aperçois au loin mon bras droit et un homme que j'ai l'impression d'avoir déjà vu quelque part...
Asher : Dites-leur de venir.
Homme : Oui, chef.
Ils approchent, plongés dans un silence absolu.
Mon bras droit me lance un regard, et je lui fais signe de m'expliquer la situation.
Bras droit : Cet homme voulait absolument vous parler, chef. J'ignore la raison, il refusait de me la dire.
Je me tourne vers l'homme, qui avait baissé la tête, visiblement terrifié.
Je sors mon pistolet, le tenant fermement.
Je sens qu'il tremble.
Asher : Tu étais membre des Aigles noirs ? Cette mafia de pacotille, n'est-ce pas ? Et pourtant, tu trembles comme une feuille... Impressionnant pour un mafieux.
Homme : Il n'y a pas de mafia plus grande et plus forte que la vôtre, chef.
Asher : Tu penses pouvoir m'amadouer avec de jolis mots ?
Je m'approche de lui, mon regard perçant.
Asher : Ici, ça ne marche pas.
Je tire sur le sol, et il sursaute de frayeur.
Asher: Que veux-tu ?
Homme : D-du travail, chef.
Je ris de bon cœur, amusé par sa demande.
Asher : Tu as entendu ça, Matteo ? Ah... Pour quoi faire ? Tu ne vaux rien.
Je me détourne, mais je m'arrête soudainement.
Asher : Ah ! Sauf pour voler. Tu as volé plusieurs cartons de drogue à une autre mafia, pensant qu'ils ne le découvriraient jamais. Et... ce n'est pas toi l'homme qui voulait frapper une fille au milieu de la route l'autre jour ? Hein, Matteo ?
Matteo : Vous avez l'œil, chef.
Homme : C-comment vous-
Asher : Alberto Malgeri. Fiche le camp tant que tu peux encore partir par tes propres moyens. Sinon, ton cadavre quittera ma villa.
L'homme blêmit, et Matteo l'escorte vers la sortie.
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Point de vue de Leonardo
Je suis en chemin pour donner mon rapport au chef.
Je gare ma voiture, descends, et là... je croise un visage que j'avais presque oublié...
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