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Leonardo : Tu fais quoi ici ?
Alberto : Il n'y a même pas un « Tu me manques, papa ? »
Leonardo : Ça, c'était si tu avais été un bon père. Mais tu étais un bâtard.
(Alberto lève sa main pour frapper Leonardo, mais celui-ci bloque le coup.)
Leonardo : Ne joue pas avec moi, le vieux.
(Alberto grogne et jure entre ses dents.)
Leonardo : Que fais-tu ici, Alberto ? Tu viens supplier pour un poste ? Tu sais bien qu'il faut être un 'vrai' homme pour rejoindre la mafia.
Alberto : Un homme loyal, oui. Ce que tu n'es pas.
Leonardo : Toi non plus… Je l'admets, je ne suis pas loyal envers ma mère et ma petite sœur, je devrais leur rendre visite… Mais la mafia, c'est une autre histoire.
(Alberto rit.)
Alberto : Tu parles comme si tu étais déjà un membre.
Leonardo : Oh, je le suis. Je suis un agent secret professionnel qui espionne pour la mafia.
(Alberto reste silencieux, surpris.)
Alberto : Et tu n'as pas peur…
(Alberto s'approche.)
Alberto : …de perdre ta vie ? Tu n'es qu'un faible gamin…
Leonardo : De mon point de vue, l'âge ne fait pas l'homme. Même si tu as 50 ans, tu restes un gosse, « père ». Et puis, la peur pourrait me priver de tant d'opportunités… Ce serait vraiment du gaspillage, donc je les saisis toutes. C'est facile de tuer, alors je tue la peur et tout ce qui bloque mon chemin. Comme toi, par exemple…
(Alberto fronce les sourcils, n'attendant sûrement pas cette réponse.)
Leonardo : Mon chef m'a appris ça. Et je lui suis fidèle jusqu'à mon dernier souffle.
Matteo : Léonar— T'es toujours là, toi ? Tu veux absolument que je te fous deux balles dans le crâne !
(Alberto quitte les lieux, presque en courant.)
Leonardo : Bon à rien…
Matteo : Léo, le chef t'attend.
Leonardo : J'arrive. Mat ?
Matteo : Oui ?
Leonardo : Que faisait-il là, lui ?
Matteo : Il voulait un job… pfft, l'imbécile.
(Leonardo rit en se dirigeant vers le chef.)
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Point de vue d'Asher
— Entrez.
Leonardo : Capo (chef).
Asher : Leonardo, avvicinati. (Leonardo, approche.) Commence le rapport.
Leonardo : Vous aviez raison, chef. La mafia rivale sabote nos livraisons, mais les hommes s'occupent déjà de ça.
Asher : Altro ? (Autre ?)
Leonardo : À propos de la fille que vous cherchez…
Asher : Hmm ?
Leonardo : Je suis retourné sur la route et je n'ai rien trouvé. Cependant, il y avait des caméras.
(Leonardo s'approche avec son ordinateur portable.)
Leonardo : Vous m'avez dit que c'était le mardi.
Asher : Exact.
Leonardo : De ce point de vue, il n'y a rien d'intéressant à voir, mais j'ai réussi à obtenir une vidéo de l'autre angle.
Asher : Fais-moi voir.
Leonardo : Tout de suite, chef.
(Leonardo ouvre l'ordinateur et lance la vidéo.)
Asher : Elle sort d'un bâtiment.
(Leonardo regarde de plus près. Son sang se glace.)
Asher : Qu'as-tu ?
Leonardo : Rien, chef.
Asher : Tu ne peux pas le cacher. Ton visage est livide.
Leonardo : C'est juste que… je vivais ici avant de fuir.. il y a 11 ans.
Asher : Hm. Dis, Leonardo ?
Leonardo : Oui, chef.
Asher : J'ai une question à te poser.
Leonardo : Allez-y.
Asher : Ton nom de famille est Malgeri.
Leonardo : C'est exact.
Asher : Est-ce que "Alberto Malgeri" te dit quelque chose ?
