Il y a un mot...
Je le ramasse.
"Tu es la prochaine, toi et ton Asher."
Martina : C'est quoi ça ?
Je la serre dans la main, je n'ai jamais été si en colère de toute ma vie.
Leonardo : Le chef est maintenant au courant.
Hein ? C'est quoi ce papier.
Je le lui donne et il l'ouvre.
Leonardo : L'écriture est si moche...
Bella: C'est ça qui te préoccupe ? Qui a fait ça ?!
Leonardo : Je n'ai aucune idée !
Martina : Bon... viens avec moi, nous allons nous promener dehors et prendre de l'air frais.
Bella : Non... je n'arrive toujours pas à y croire... ils ont même nettoyé toute la maison pour éliminer toute trace de sang ! Mais qui a une si grosse rancune envers nous ? Qui veut se venger à ce point ?!
Martina : Aucune idée...
Leonardo : Si papa était toujours vivant, j'aurais dit lui, mais... nous avons tous vu la voiture exploser.
Martina : Après... Asher a beaucoup d'ennemis, mais pourquoi s'en prennent-ils à Bella ?
Leonardo : En tous cas, une chose est sûre... Bella, tu viens avec nous.
Bella : Où ça ?
Leonardo : Au manoir.
Bella : Manoir de quoi ?
Martina : De la mafia. C'est comme une base sécurisée qui regroupe tous les membres de la mafia avec le chef.
Bella : Pour quoi faire ? Me cacher alors que ma tante vient de se faire tuer ?
Leonardo : Oui. Pour ne pas qu'ils te tuent aussi.
Bella : Mais...
Martina : Bella. Tu veux mourir ?!
Bella : Je veux venger ma tante.
Leonardo : Très bien alors, viens avec nous.
Je prends un profond soupir.
Soudain des coups de feu cassent les vitres.
Leonardo : À terre !
Il me pousse par terre.
Bella : Martina ! Ton bras !
Martina : C'est rien ! Ancienne blessure !
Leonardo rampe vers elle et les coups de feu s'arrêtent.
Nous entendons des hommes se battre dehors, puis le silence total.
Leonardo prépare son Glock et nous le suivons.
Martina : C'est le désert total.
Leonardo déchire sa chemise pour bloquer le saignement.
Leonardo : Ça s'est réouvert. Merde.
Homme 1 : Leonardo ?
Bella : Qui êtes-vous ?!
Leonardo : Ne crains rien Bella, ces hommes sont de notre côté.
Homme 2 : Nous nous sommes débarrassés des tireurs.
Leonardo : Très bien. Mais le chef veut vous parler.
Ils se regardent.
Leonardo : Montons dans la voiture.
