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PDV Martina
Tout à coup, l'homme du bateau ramasse son fusil et vise Asher.
Bella : Hé! Mais ça va pas ?!
Marco saute sur lui et arrache le fusil en tirant accidentellement en l'air.
Puis la mère de l'ours fait son apparition et terrifie l'homme qui fuit.
Marco : Bon... sa phobie nous a aidés.
Leonardo : Chut... l'ours est toujours là.
PDV Bella
Nous restons immobiles en attendant qu'elle parte.
Je regarde Martina qui m'a tellement manquée.
Et le soulagement remplace la peur quand l'ours quitte les lieux avec son enfant.
Je saute sur Martina pour lui donner un câlin.
Martina : Vous nous avez fait si peur !
Marco : C'était une chute mortelle... heureusement que vous êtes en vie...
Puis je donne aussi un câlin à mon frère.
Asher : Nous avons eu de la chance...
Leonardo : Racontez-nous tout ça plus tard...
Nous arrivons sains et saufs au manoir.
Si seulement j'avais eu un bon père... tout ça ne serait pas arrivé...
Je m'assois sur mon lit.
Puis quelqu'un toque à la porte.
Martina : Euh... Bella ?
Bella : Oui?
Martina : Tu as vu l'enveloppe, je suppose...
Je hoche lentement la tête.
Bella : Je veux visiter la maison.
Martina : Mais il n'y a plus rien—
Bella : S'il te plaît.
Finalement, elle accepte.
Tout le monde voulait nous accompagner.
Asher conduit et je suis assise côté passager, perdue dans mes pensées.
Asher : Nous sommes arrivés.
J'ouvre la porte de la voiture et m'approche lentement de la maison.
Cette maison qui aurait dû être un renouveau... mais pourtant elle contenait toutes les photos de maman et les beaux souvenirs que j'ai réussi à collecter pendant toutes ces années...
Je me tiens là, devant les ruines de ce qui était autrefois ma maison, les larmes brouillant ma vision.
Chaque tentative pour entrer est repoussée par cette odeur insupportable de fumée. Je fouille parmi les débris, et c'est là que je trouve la photo de famille, partiellement détruite par les flammes.
Mais, miraculeusement, la partie avec maman et Leonardo est toujours là, me donnant un fragile sentiment de réconfort dans ce chaos.
Soudain, une main se pose doucement sur mon épaule, et je relève les yeux pour rencontrer le regard de mon frère, Leonardo. Sans dire un mot, il me tend la main pour m'aider à me relever, me soutenant dans ce moment de désespoir.
Ensemble, nous nous éloignons de cet endroit dévasté.
Je repère au loin le café de tante Berta, lui aussi brûlé.
Leonardo : Oublie le passé, Bella, et écrivons un futur bien meilleur. Nous allons visiter la tombe de Maman et de tante Berta si ça te réconforte... tu pourras leur parler.
Bella : Oui... ça serait parfait...
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