---
Bella : Où est-elle ?!
Berta : Elle est déjà usée... ce n'est rien, elle sera à jamais gravée dans ton cœur. Tu te souviens des visages, pas besoin d'une photo.
Bella : Mais c'est ma seule photo de famille, bon sang !
Berta : Allez, Bella, nous devons fermer le café.
Je roule des yeux et suis ma tante.
---
Point de vue d'Alberto
Je me gare loin devant le café pour observer la fille... comme elle a grandi !
Je vais peut-être tirer avantage de la situation...
---
Point de vue d'Asher
Asher : Assieds-toi.
Leonardo s'assoit en face de moi et commence à tout me raconter.
Asher : L'idiot. Il avait une famille et il a tout fichu en l'air.
Quelqu'un toque à la porte.
Asher : Entrez.
Martina : Ah, vous êtes toujours là à cette heure-ci ?
Asher : Ouais, on discute.
Leonardo : Bon, moi, je vais partir...
Asher : Un verre ?
Ils échangent un regard complice et hochent simultanément la tête.
Martina : J'ai bien besoin d'une soirée discussion, moi...
Leonardo : Qu'est-ce qu'il y a ?
Martina : Le médicament de mère est introuvable. Sans lui, elle mourra...
Asher : Je réglerai ça.
Martina : Merci beaucoup, chef.
---
Point de vue de Bella
Bella : Et puis merde ! Mon téléphone !
Berta : Vite, cours le chercher, je vais préparer à manger.
Je fonce vers le café avec les clés.
Je récupère mon téléphone.
Et avant que j'aie le temps de refermer la porte, quelqu'un me prend par-derrière et bloque ma respiration avec un mouchoir.
Je prends de l'air instinctivement, mais bientôt je sombre dans l'inconscience...
---
Point de vue d'Asher
Bras droit : Chef ? Vous êtes toujours là ?
Asher : Oui. Nous parlons.
Bras droit : Ah, ok. La mia pistola è scarica, quindi sono venuto a prendere dei proiettili. (Ah, d'accord. Mon pistolet est vide, donc je suis venu chercher des balles.)
Il hoche la tête.
Leonardo : Marco ? Où étais-tu ? Je t'ai appelé plusieurs fois, mais tu n'as pas répondu, donc tu travaillais ?
Asher : Je lui ai donné une nouvelle mission.
Leonardo : Ah d'accord.
Marco : Chef ? Je viens de recevoir un coup de téléphone...
Asher : Et ?
Marco : La mafia rivale n'est pas responsable du sabotage, mais un homme... Alberto Malgeri.
Leonardo frappe sur sa tête en jurant.
Leonardo : E poi il bastardo ! (Et puis l'enfoiré !)
Asher : Et il a même volé quelques-uns de nos cartons. Il s'est jeté dans le feu, lui.
Asher : Ha ! Tout ça pour de l'argent. Il ne peut pas rester deux jours sans job.
Marco : Qu'allons-nous faire, chef ?
Asher : Lui rendre visite.
---
Point de vue de Berta
La nourriture va refroidir.
Une demi-heure pour chercher un téléphone ?
Je me lève et sors.
J'arrive devant le café, il est toujours ouvert.
Elle est dedans ?
Peut-être qu'elle a enfin trouvé la photo et qu'elle est restée collée à elle en train de la regarder... elle se perd facilement dans ces pensées ces jours-ci.
Je vérifie, mais il n'y a personne.
J'ai le cœur qui bat rapidement et je commence à m'inquiéter.
Je trouve son téléphone par terre.
Je repère également la photo de famille par terre.
Je la prends et la retourne.
Il y a écrit de façon très mal : Ragazza (la fille).
Elle... s'est fait kidnapper ?!
---